Attaque à la voiture bélier à la Nouvelle-Orléans

Le conducteur, présumé responsable de l’attaque, est décédé sur place suite à une fusillade avec la police. Selon la cheffe de la police locale, Anne Kirkpatrick, l’homme était déterminé à provoquer un carnage, cherchant à :

écraser le plus de personnes possible

Le FBI traite cette attaque comme un acte terroriste présumé. Sur les lieux, les autorités ont retrouvé un possible engin explosif artisanal, dont la fonctionnalité est encore en cours d’évaluation. Les équipes d’enquête travaillent pour déterminer les motivations exactes du suspect.

Selon plusieurs témoins, le pick-up circulait à grande vitesse avant que le conducteur ne quitte le véhicule pour ouvrir le feu, blessant deux policiers. Ceux-ci, actuellement hospitalisés, sont dans un état stable.

Le French Quarter, renommé pour son ambiance festive, était bondé au moment des faits. Des témoins ont rapporté une scène de chaos, entre coups de feu et personnes tentant de s’échapper.

« Une fois que le véhicule nous a dépassés, nous avons entendu des coups de feu. Nous nous sommes cachés jusqu’à ce que tout s’arrête », a raconté un témoin.

La municipalité avait déployé des effectifs policiers renforcés pour les festivités. En prévision d’une forte affluence, environ 300 agents supplémentaires avaient été mobilisés. Ces unités étaient composées de policiers à cheval et en patrouille dans des véhicules banalisés.

Malgré ces mesures, l’attaque a pris tout le monde par surprise, soulignant les limites des dispositifs de sécurité lors d’événements majeurs.

Le président Joe Biden a exprimé son indignation face à cet acte, affirmant que les États-Unis ne toléreront aucune attaque contre leurs citoyens. Il a également offert le soutien de l’État fédéral à la ville de la Nouvelle-Orléans.

En revanche, Donald Trump, ancien président, a associé cet incident à l’immigration illégale, déclarant sur Truth Social que cette attaque confirme ses précédentes affirmations sur le danger posé par certains immigrants.

Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés vers cinq hôpitaux locaux. Un centre médical a également été mis en place pour accueillir les familles des victimes, leur fournissant assistance et informations.