ESRA

Après trois années passées à l’ESRA Paris, je souhaite partager une vision honnête de ce que propose réellement cette école, afin d’aider les futurs étudiants — ainsi que leurs parents — à comprendre son fonctionnement et ses exigences.

Je le dis d’emblée : aucune école n’est parfaite. Mais certaines offrent un cadre qui permet d’expérimenter, d’oser, de se dépasser et de réellement progresser. C’est exactement ce que m’a apporté l’ESRA.

L’école ne cherche pas à maquiller la réalité du secteur. Le monde du cinéma est exigeant, compétitif, et personne ne vous attend à bras ouverts une fois diplômé. À l’ESRA, tout le monde est mis au même niveau : ce qui compte, c’est le travail, l’engagement et la passion.

On y apprend autant les fondations historiques du cinéma que les évolutions du secteur, et les débats autour de l’avenir de la profession sont constants et passionnants.

La pratique occupe une place essentielle. L’école met à disposition un parc de matériel très complet : caméras, micros, lumières, machinerie, studios, salles de montage équipées des dernières versions logicielles… tout ce qu’il faut pour réaliser des projets ambitieux.

Pour les films de fin d’année, l’ESRA collabore même avec TRANSPA, un acteur majeur de la location de matériel professionnel. Le volume de matériel mobilisé est impressionnant : en troisième année, on charge un 20 m³ entier, plus un camion pour la déco. Les départs se font aux côtés de techniciens qui travaillent sur de vrais longs-métrages.

L’école apporte aussi un soutien financier pour la location d’utilitaires, propose un encadrement par un intervenant professionnel et assure l’ensemble des tournages.

Mais ce qui rend cette école vraiment formatrice, c’est qu’elle ne fait pas tout à votre place. Elle vous donne les outils, mais c’est à vous d’en faire quelque chose. Et c’est exactement ce qui vous attend dans la vie professionnelle.

Constituer une équipe, trouver les comédiens, les décors, établir un budget, présenter un dossier artistique à un jury… puis accepter que seuls certains projets soient retenus : c’est une excellente préparation à la réalité du métier.

Un autre point fort de l’ESRA, ce sont les rencontres.

Les « Jeudis de l’ESRA » permettent d’échanger avec des professionnels reconnus : acteurs, producteurs, scénaristes, techniciens… Certains étudiants ne s’y rendent même pas, alors que ces moments sont précieux pour comprendre le milieu et poser des questions directement à ceux qui y évoluent.

Mais les rencontres qui comptent le plus sont celles faites entre étudiants. On travaille avec des profils variés venant aussi de l’ISTS et de l’animation. Ce sont souvent ces équipes formées à l’école qui deviennent vos partenaires créatifs bien après le diplôme.

Enfin, parlons du rythme. Certains trouvent les emplois du temps légers, mais c’est en réalité un vrai avantage. Cela permet d’avoir un job à côté — indispensable pour beaucoup, surtout à Paris — mais aussi de tourner énormément en dehors des cours. Le matériel, les studios et les salles sont accessibles six jours sur sept, ce qui encourage la création continue.

Pendant mes trois années, j’ai pu travailler sur des dizaines de projets : courts-métrages, clips, documentaires, mini-séries… et ces expériences m’ont plus appris que n’importe quel cours théorique.

Si vous aimez profondément le cinéma, si vous êtes prêt à travailler, à apprendre, à échouer, à recommencer, à créer encore et encore… alors l’ESRA est un très bon choix.

L’école fournit les clés, mais c’est à vous d’ouvrir les portes.

Ici, on vous traite comme de futurs professionnels, et c’est ce qui fait la différence.

Super formation. Les profs sont super et tres impliqués. Super materiel et bâtiment avec studios et plateaux pro. Je suis dans la filiiere son et musique