CLCF

J’ai étudié trois ans au CLCF (2021-2024) et mon bilan est très mitigé. L’école est privée et coûte cher, et même si les cours sont assurés par des professionnels passionnés — dont certains vraiment excellents — cela ne compense pas les nombreux points problématiques.

Petit clin d’œil à Fred, qui gère le matériel : une personne formidable, drôle et toujours dispo !

La première année est presque entièrement théorique, avec très peu de pratique et seulement trois tournages en extérieur. La deuxième année est davantage orientée terrain, avec plus de mises en situation et moins de cours magistraux.

En troisième année, chacun choisit une spécialisation ; pour ma part, j’ai opté pour assistant réalisateur. L’un des bons côtés de cette année, c’est la participation aux douze courts-métrages, où l’on peut occuper différents postes (électro, machino, déco, son, etc.) et toucher à plusieurs aspects d’un plateau.

Mais certains aspects restent difficiles à accepter : devoir payer une formation coûteuse pour, en plus, mettre de l’argent personnel lorsqu’on occupe un poste comme chef décorateur, sans soutien financier de l’école. La seule aide fournie est une enveloppe de 50 € pour la régie, à peine suffisante pour la nourriture de l’équipe pendant un tournage.

Les tournages exclusivement en studio finissent aussi par devenir répétitifs. Et il est perturbant qu’en plein milieu de l’année, des responsables viennent demander à notre groupe de laisser un avis 5 étoiles sur Google. Est-ce vraiment normal ?

Autre incompréhension : le fait de facturer 500 € pour avoir le droit de passer les rattrapages en fin de 3e année.

Concernant les stages, aucun accompagnement n’est proposé. Chaque étudiant doit se débrouiller seul, ce qui est difficile à accepter vu le prix de la scolarité. Et si un stage tombe sur des heures de cours, vous êtes noté absent.

Pour finir sur une note positive, la collaboration avec les MOF (Meilleurs Ouvriers de France) est réellement une belle expérience.