Autrefois reconnue pour la qualité de sa formation, cette école semble perdre en crédibilité d’année en année. En moins de quatre ans, les frais de scolarité sont passés de 10 000 € à 11 500 €, sans que cela ne se traduise par une amélioration notable du niveau d’enseignement.

De plus en plus de professeurs manquent de compétence, de rigueur et de pédagogie. Certains ne savent même pas accompagner correctement les étudiants sur les projets qu’ils évaluent, ni clarifier les attentes. Un comble dans une école censée former des ingénieurs. Bien sûr, quelques enseignants passionnés relèvent le niveau, mais l’ensemble reste très inégal.

L’encadrement académique est chaotique : locaux trop exigus, impossible de trouver une place dans certaines salles, et des résultats d’examens rendus avec des mois de retard, souvent sans aucune correction. Comment progresser dans ces conditions ?

Pire encore, dans certaines matières clés comme l’électronique ou l’informatique – qui sont censées être le cœur de métier de l’école – des notes sont artificiellement gonflées pour masquer le faible niveau général. Certains élèves parviennent à valider leur année sans maîtriser les bases, ne sachant même pas brancher une LED correctement.

Le niveau global des promotions devient alarmant : nombreux sont ceux qui trichent, s’en remettent systématiquement à l’IA pour accomplir leurs devoirs, et manquent d’autonomie. Le tout dans un climat de gestion administrative totalement désorganisée.

Le plus inquiétant ? Malgré tout cela, l’école continue à jouir d’une bonne réputation auprès des entreprises. Mais cette façade risque de se fissurer rapidement.

Si tu veux obtenir un diplôme d’ingénieur sans vraiment te former, c’est ici qu’il faut venir. Le diplôme est vendu clé en main.