Sommaire
L’humanitaire regroupe une grande diversité de professions, aussi bien sur le terrain que dans les sièges des ONG. Parmi les postes les plus recherchés :
- Coordinateur de projet : gère et supervise les missions sur le terrain.
- Logisticien : assure l’approvisionnement en matériel et en ressources.
- Médecin ou infirmier humanitaire : prend en charge les soins des populations vulnérables.
- Chargé de plaidoyer : influence les politiques publiques en faveur des causes humanitaires.
- Responsable administratif et financier : gère les budgets et les ressources.
- Fundraiser : mobilise les fonds nécessaires aux actions des ONG.
Comment intégrer une ONG ?
Certaines compétences sont essentielles pour réussir dans l’humanitaire. Les diplômes en relations internationales, sciences politiques, santé publique ou encore logistique sont très appréciés. Il existe également des formations spécialisées en action humanitaire dispensées par des instituts reconnus.
Les étudiants peuvent aussi s’orienter vers des BTS, licences ou masters en gestion de projet humanitaire, en santé ou en développement international.
Pour mettre un pied dans le secteur, les stages et l’alternance sont de très bons moyens. De nombreuses ONG recrutent des stagiaires pour leurs sièges en France ou leurs missions à l’étranger. Certaines proposent également des contrats en alternance dans les domaines du marketing, des ressources humaines ou encore de la logistique.
Les premières expériences en humanitaire
- Débuter en bénévolat : avant d’intégrer une ONG à temps plein, il est souvent nécessaire de cumuler de l’expérience par le bénévolat. Participer à des actions locales (distribution alimentaire, accompagnement des migrants, aide aux sans-abris) permet d’acquérir de la légitimité et d’enrichir son réseau.
- Commencer par des missions locales : travailler sur des missions humanitaires en France est une excellente porte d’entrée. Certaines associations proposent des missions en appui à leurs programmes internationaux, notamment en logistique, en communication ou en recherche de financement.
- Partir en volontariat international : les missions de service civique, de volontariat de solidarité internationale (VSI) ou de Corps Européen de Solidarité (CES) sont des opportunités accessibles aux jeunes diplômés souhaitant vivre une expérience de terrain tout en se professionnalisant.
La dimension internationale de l’humanitaire
L’anglais est indispensable pour travailler dans l’humanitaire. Maîtriser l’espagnol, l’arabe ou le portugais peut être un atout supplémentaire selon les zones d’intervention.
Avoir un parcours académique avec une expérience à l’international (via Erasmus, des stages à l’étranger ou des missions humanitaires) renforce les candidatures. Cela montre une capacité d’adaptation et une compréhension des enjeux mondiaux.
Evoluer dans l’humanitaire
Après une première mission, il est plus facile d’évoluer et d’accéder à des postes de responsabilité. Les salaires dans l’humanitaire varient selon le poste et l’expérience :
- Jeunes diplômés : 1 800 à 2 200 € brut mensuel sur le terrain.
- Postes siège : 36 000 à 40 000 € annuel en début de carrière.
- Coordination et direction : 50 000 à 70 000 € annuel.
Certains postes offrent des avantages comme l’hébergement, les billets d’avion et une allocation journalière.
Les grandes organisations comme MSF, la Croix-Rouge ou Amnesty International attirent de nombreux candidats. Pour maximiser ses chances, il est souvent plus facile de commencer dans une ONG plus petite, où les opportunités d’apprentissage et d’évolution sont nombreuses.
Les compétences clés pour réussir dans l’humanitaire
- Capacité d’adaptation : les missions se déroulent souvent dans des conditions difficiles.
- Autonomie et réactivité : il faut savoir réagir rapidement aux imprévus.
- Sens de l’organisation : la gestion de projet et la logistique sont primordiales.
- Résilience émotionnelle : travailler dans des zones de crise peut être éprouvant.
- Travail en équipe et interculturalité : collaborer avec des personnes d’horizons divers est essentiel.
S’engager dans une ONG demande de la patience et de la détermination. En multipliant les expériences et en se formant aux exigences du terrain, il est possible de faire de l’humanitaire une véritable carrière.
Lire aussi : 4 000 euros par mois sans diplôme c’est possible ?