Cybercombattant

Dans un monde de plus en plus connecté, le cybercombattant joue un rôle essentiel dans la protection des systèmes informatiques contre les menaces numériques. Spécialiste de la cybersécurité, il agit en première ligne pour détecter, neutraliser et prévenir les attaques, qu’elles soient d’origine criminelle, étatique ou terroriste. Il peut intervenir pour le compte de structures militaires, d’administrations ou d’entreprises stratégiques.
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Sommaire

Qu’est-ce qu’un cybercombattant ?

Le cybercombattant est un professionnel de la cyberdéfense, formé pour protéger les réseaux et systèmes d’information sensibles contre les intrusions, les malwares, les DDoS ou encore l’espionnage numérique. Il peut être militaire ou civil, travaillant dans des organismes gouvernementaux, des ministères, des sociétés de défense ou des entités critiques du secteur privé.

Son rôle est à la fois préventif, défensif et parfois offensif. Il surveille les réseaux, détecte les failles, met en place des contre-mesures et peut même intervenir pour lancer des actions de contre-attaque numérique dans un cadre légal strict. Sa mission : défendre la souveraineté numérique, les intérêts économiques ou militaires de sa structure.

Quelles sont les missions du cybercombattant ?

  • Surveillance des réseaux : Détection en temps réel des activités suspectes et anomalies sur les systèmes d’information critiques.
  • Protection active : Mise en place de solutions de sécurité, comme les pare-feu, systèmes de détection d’intrusion (IDS), antivirus ou segmentations réseau.
  • Réponse aux incidents : Contenir, analyser et résoudre les attaques cyber, avec des procédures de remédiation et de retour à la normale.
  • Investigation numérique : Réalisation d’analyses forensiques pour identifier l’origine d’une attaque et collecter des preuves techniques.
  • Sensibilisation : Formation des utilisateurs aux bonnes pratiques pour éviter les erreurs humaines, principale porte d’entrée des cyberattaques.

Quel est le profil du cybercombattant ?

Le cybercombattant est à la fois un technicien pointu et un stratège de la sécurité numérique. Voici les compétences clés à maîtriser :

Compétences techniques

  • Bonne maîtrise des réseaux informatiques (TCP/IP, routage, DNS…)
  • Connaissances en cryptographie et protection des données
  • Maîtrise des outils de sécurité : SIEM, IDS/IPS, pare-feu, forensic, outils d’analyse
  • Connaissances en langages de programmation (Python, Bash, PowerShell…)
  • Capacité à travailler dans des environnements complexes et critiques (Linux, systèmes embarqués…)

Qualités personnelles

  • Réactivité et sang-froid face aux crises
  • Rigueur dans l’analyse et la documentation des incidents
  • Esprit d’équipe et collaboration avec les forces de l’ordre ou d’autres experts
  • Éthique irréprochable et sens de la confidentialité
  • Curiosité pour suivre l’évolution des menaces et des technologies

Quelle formation pour devenir cybercombattant ?

Le métier est accessible par différentes voies, selon que l’on intègre la filière militaire, civile ou privée.

Parcours académiques

  • BUT informatique ou licence en cybersécurité
  • Master cybersécurité, cyberdéfense, ou SSI
  • Diplôme d’ingénieur en systèmes embarqués, télécommunications, ou informatique

Certifications professionnelles

  • CEH (Certified Ethical Hacker)
  • CISSP, CompTIA Security+, OSCP
  • Formation EBIOS ou ISO/IEC 27001

Parcours militaire

  • Recrutement au sein des forces armées (Armée de Terre, Marine, Armée de l’Air et de l’Espace)
  • Spécialisation via des écoles militaires ou le Centre d’excellence cyber de Rennes

Quel est le salaire d’un cybercombattant ?

La rémunération varie selon le niveau d’expérience, le statut (civil ou militaire), et le secteur (public ou privé).

  • Débutant (profil technicien ou militaire junior) : entre 1 700 € et 2 500 € brut/mois
  • Profil confirmé : entre 2 800 € et 4 000 € brut/mois
  • Expert ou chef de cellule : jusqu’à 5 000 € voire plus dans certaines agences d’État ou groupes sensibles

Dans le secteur privé ou sur contrat pour des institutions internationales (OTAN, EU Cyber Defence), les salaires peuvent être encore plus attractifs, parfois au-delà de 6 000 € brut/mois.

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