Des vidéos choquantes montrent un détenu battu à mort par des surveillants près de New York

Les autorités de New York ont récemment diffusé des vidéos montrant des violences insoutenables à l’encontre de Robert Brooks, un détenu afro-américain âgé de 43 ans, décédé après avoir été battu par des agents pénitentiaires. Ces images, enregistrées par des caméras corporelles, ont provoqué une onde de choc et ravivé les débats sur les abus dans les prisons américaines.
usa robert brook

Les vidéos publiées montrent Robert Brooks dans une situation alarmante : le visage ensanglanté, il est violemment frappé alors qu’il semble maîtrisé sur un lit d’infirmerie. Entouré d’au moins six agents, il est à plusieurs reprises saisi par le cou et plaqué contre un mur, malgré son état visible de vulnérabilité. L’un des agents, muni d’un gant en plastique, participe à l’immobilisation brutale.

Particularité troublante : les caméras corporelles étaient allumées, mais non activées correctement, ce qui a entraîné l’absence de son. Selon Letitia James, procureure générale de l’État de New York, cela empêche de comprendre si un incident initial a déclenché cette escalade de violences.

Une mort due à une asphyxie selon l’autopsie

L’incident s’est produit le 9 décembre dans une prison située dans le nord de l’État de New York. Robert Brooks, qui purgeait une peine de 12 ans pour violences, est décédé quelques heures plus tard dans la nuit du 10 décembre. Une première autopsie a conclu à une asphyxie provoquée par une compression au cou, confirmant la gravité des abus subis.

Les proches de Robert Brooks ont exprimé leur désarroi face à la diffusion de ces vidéos. L’avocate de la famille, Elizabeth Mazur, a déclaré que leur visionnage avait profondément marqué les membres de sa famille. Ces séquences « dérangeantes » sont cependant rendues publiques pour des raisons de transparence, selon Letitia James.

Face à l’indignation, la gouverneure démocrate de l’État de New York, Kathy Hochul, a réagi fermement. Elle a annoncé le licenciement de 14 employés de la prison impliqués dans les violences.

Nous ne tolérerons pas les abus, les violences inutiles ou les comportements ciblés de ce type.

Cette décision vise à envoyer un message clair sur l’importance de respecter les droits des détenus.

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