Incarcéré au centre de détention métropolitain de Brooklyn depuis septembre 2024, P. Diddy fait face à des accusations de trafic et d’agressions sexuelles impliquant plus de 100 victimes présumées. Si l’artiste accepte cet accord, il pourrait obtenir une réduction significative de peine. Selon les informations relayées sur le réseau X par French Rap US, cet échange d’informations pourrait inclure la divulgation des noms d’autres célébrités impliquées dans des activités illicites liées à ses soirées privées.
Les révélations choquantes autour des « Wild King Nights »
Au cœur de l’affaire figurent les célèbres « Wild King Nights », des fêtes extravagantes organisées par P. Diddy. Lors du procès de décembre 2024 à Los Angeles, Phillip Pines, ancien employé de l’artiste, a livré des témoignages accablants. Selon lui, ces soirées étaient le théâtre de comportements choquants et illégaux.
Phillip Pines affirme avoir été contraint de fournir divers articles pour ces événements, allant de l’alcool et de la drogue à des accessoires intimes, tels que des « machines sexuelles » et des produits destinés à des pratiques sexuelles explicites.
Il aurait également été chargé de « nettoyer les preuves » après chaque soirée, ce qui incluait la suppression de vidéos compromettantes et l’élimination de toute trace de drogue ou de substances illicites. Ces révélations ont renforcé les accusations déjà lourdes pesant sur Sean Combs.
Les accusations s’accumulent
Outre les témoignages de Phillip Pines, plusieurs victimes présumées se sont manifestées, ajoutant au poids des accusations. Entre décembre 2019 et décembre 2021, P. Diddy aurait exercé des pressions sur son employé pour qu’il entretienne des relations sexuelles avec une femme. D’autres témoignages font état d’abus et de comportements coercitifs dans l’entourage professionnel et personnel de l’artiste.
Face à ces révélations, l’artiste nie fermement les faits. Son avocat a publié une déclaration affirmant que Sean Combs n’a jamais commis d’agression ou de trafic sexuel. Il pointe du doigt une époque où « chacun peut intenter une action en justice pour n’importe quelle raison », insistant sur le fait que l’artiste est prêt à se défendre devant les tribunaux.
« Peu importe le nombre de poursuites intentées, cela ne changera rien au fait que M. Combs n’a jamais agressé sexuellement ou fait de trafic sexuel de qui que ce soit, homme ou femme. »
Si P. Diddy accepte de collaborer avec les autorités, cet accord pourrait entraîner des répercussions bien au-delà de sa propre affaire. La divulgation des noms de célébrités impliquées pourrait ébranler l’industrie du divertissement et provoquer une série de nouveaux scandales.
Cependant, ce choix pourrait également être perçu comme un aveu implicite de culpabilité, risquant de ternir davantage l’image de l’artiste déjà mise à mal par les accusations portées contre lui.
Le procès prévu pour le 5 mai 2025 s’annonce comme l’un des plus médiatisés de l’année, avec une attention particulière sur les preuves et les témoignages qui seront présentés. Dans ce contexte, l’éventuelle coopération de P. Diddy avec les procureurs pourrait devenir un élément clé pour l’issue de cette affaire.
En attendant, l’artiste de 55 ans reste incarcéré, faisant face à l’ombre de lourdes accusations et à une possible remise en cause de tout un système d’influence et de pouvoir dans l’industrie musicale.
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