Azra A. est connue pour produire et vendre des contenus explicites avec son époux via la plateforme OnlyFans. Cette plateforme, bien qu’autorisée dans de nombreux pays, a été interdite en Turquie, car elle est perçue comme un espace favorisant la diffusion de contenus à caractère pornographique.
Selon les rapports, Azra A. et son époux, Pedram Behdar V., auraient monétisé ces contenus explicites pour générer des revenus, ce qui a contribué à accroître les tensions avec les autorités locales. En outre, des accusations précédentes pèsent sur le couple, notamment des actes de vandalisme, violences volontaires, et incitation à la haine.
Suite à de nombreuses plaintes déposées par des citoyens scandalisés par les publications d’Azra A., les forces de l’ordre ont procédé à son arrestation dans une clinique privée. Durant cette opération, Azra A. aurait résisté à son transfèrement au commissariat, un comportement qui a aggravé les accusations portées contre elle.
Par ailleurs, elle aurait publié une photo explicite depuis sa garde à vue, affirmant que l’image avait été capturée par un policier. Ce dernier point reste sous investigation.
Azra A. a réagi sur ses réseaux sociaux en dénonçant ce qu’elle considère comme une atteinte à ses droits fondamentaux. Elle a affirmé :
Je ne suis pas une criminelle. Ce que je fais relève de ma vie privée et de mes choix personnels. Pourquoi l’État interfère-t-il dans mes décisions concernant mon propre corps ?
Elle a également accusé le système judiciaire turc de manquer d’équité et d’ignorer les réels problèmes sociaux du pays :
La corruption et la violence sont bien plus préoccupantes. Mais c’est une femme qui ose choisir sa vie qui devient une cible facile.
Les documents judiciaires indiquent qu’Azra A. fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment :
- Müstehcenlik (« obscénité ») selon le Code pénal turc ;
- Résistance à l’autorité lors de son arrestation ;
- Incitation à la haine et à l’hostilité publique.
Son casier judiciaire inclut plusieurs infractions, notamment des agressions volontaires et des menaces.
Pedram Behdar V., également arrêté, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Cependant, il reste sous surveillance pour son implication dans la création et la vente de contenus explicites.