Dès l’annonce de la disparition de Louise, une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte. Très rapidement, cette dernière s’est transformée en enquête pour meurtre. Une centaine de policiers ont quadrillé la zone pour recueillir des indices et des témoignages.
L’autopsie a révélé que la victime avait été poignardée à plusieurs reprises avec un objet tranchant. Aucune trace de violences sexuelles n’a été relevée sur son corps. Les forces de l’ordre se concentrent donc sur les analyses téléphoniques et les enregistrements de vidéosurveillance afin de reconstituer le parcours de la fillette et identifier un suspect potentiel.
Un homme et une femme avaient été interpellés dans la nuit du 9 février, suspectés d’être impliqués dans le crime. Cependant, après plusieurs heures de garde à vue, ils ont été relâchés, leurs alibis ayant été vérifiés et confirmés. L’enquête se poursuit donc sans suspect formellement identifié.
Face à l’émotion suscitée par cette affaire, un dispositif de sécurité a été mis en place aux abords du collège André Maurois. Les municipalités de Longjumeau et d’Épinay-sur-Orge ont appelé les parents à organiser des pédibus afin d’accompagner les enfants sur le chemin de l’école.
La police nationale et municipale a renforcé sa présence aux heures d’entrée et de sortie des classes. Un suivi particulier est assuré via la vidéosurveillance pour prévenir tout incident.
Un dispositif d’écoute psychologique a été instauré à destination des élèves et du personnel scolaire du collège André Maurois. Cette cellule d’aide vise à permettre aux jeunes et aux enseignants de gérer leurs émotions et leur anxiété face au drame.
Les enquêteurs continuent d’explorer plusieurs pistes, notamment celle d’une mauvaise rencontre ou d’un acte prémédité. L’élément-clé manquant reste l’arme du crime, toujours introuvable.
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