Lors de ses premières auditions, Owen Legrand a adopté une attitude stoïque, mais ses propos se sont rapidement avérés contradictoires. Plusieurs éléments troublants ont été relevés par les enquêteurs :
- Un emploi du temps flou le jour du drame
- Des traces de griffures et de coupures sur ses mains
- Une doudoune similaire à celle visible sur les images de vidéosurveillance
Owen Legrand est déjà connu des services de police pour des faits de violence et de vol. Toutefois, aucun lien avec un réseau de trafic de stupéfiants n’a été établi. Selon des sources proches de l’affaire, il était un adepte des jeux vidéo en ligne et avait une tendance à l’isolement.
Dans la nuit de lundi à mardi, trois personnes proches du suspect ont été placées en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Il s’agit de :
- Sa mère, 48 ans
- Son père, 49 ans
- Sa petite amie, 23 ans
Tous trois auraient donné des versions contradictoires quant à l’emploi du temps d’Owen Legrand au moment du crime.
Le procureur de la République d’Évry, Grégoire Dulin, a annoncé que les gardes à vue seraient prolongées et qu’une conférence de presse serait tenue pour faire le point sur les avancées de l’enquête. Pendant ce temps, une cellule d’écoute psychologique a été mise en place pour les élèves et enseignants du collège André Maurois, où était scolarisée la victime.
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