Dans une interview accordée au journal Le Monde le 13 février 2025, Louis Sarkozy a réagi à l’arrestation de l’écrivain Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis novembre 2024 pour atteinte à la sûreté de l’État. L’homme politique a déclaré :
Si j’étais aux manettes et que l’Algérie arrêtait [l’écrivain] Boualem Sansal, je brûlerais l’ambassade, je stopperais tous les visas, j’augmenterais de 150 % les tarifs douaniers…
Cette affirmation a immédiatement provoqué une levée de boucliers. SOS Racisme estime que ces paroles représentent une provocation publique à la commission de crimes, en particulier à un acte de destruction par incendie, et a adressé un signalement à la procureure de la République de Paris.
Dans son courrier, l’association rappelle que de telles déclarations, diffusées massivement, alimentent un climat de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie et participent à une banalisation dangereuse des appels à la violence. L’affaire est d’autant plus sensible que les relations entre les deux pays sont déjà marquées par des tensions régulières.
Selon Le Parisien, SOS Racisme demande à la justice d’évaluer la portée légale des propos et d’engager d’éventuelles poursuites.
Après avoir grandi aux États-Unis, Louis Sarkozy est de retour en France, où il multiplie les interventions médiatiques. Il est chroniqueur sur LCI et publie régulièrement des tribunes dans Valeurs Actuelles. Admirateur affiché de Donald Trump, il se positionne comme une figure montante de la droite conservatrice.
Dans une tribune publiée le 19 février 2025, il écrivait :
Être le fils de Nicolas Sarkozy a toujours été d’une facilité déconcertante.
Marquant ainsi son désir de s’imposer par lui-même dans le paysage politique français.
Ces déclarations polémiques pourraient ternir son image alors qu’il envisagerait de se présenter aux élections municipales de 2026 à Neuilly-sur-Seine. Reste à voir si cette nouvelle affaire aura des conséquences sur ses ambitions politiques, tandis que la justice doit encore se prononcer sur l’éventualité de poursuites judiciaires.
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