Hôpital de Dole, une infirmière donne le mauvais médicament à un patient, il meurt

Un homme de 74 ans est décédé après avoir reçu un mauvais médicament à l’hôpital Louis-Pasteur de Dole. Ce drame met en lumière les risques liés aux erreurs médicales et relance le débat sur la sécurité des soins.
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Une erreur fatale lors d’une hospitalisation

Le patient était admis aux urgences de l’hôpital de Dole en raison d’une arythmie cardiaque. Son médecin traitant étant absent, il s’était rendu à l’hôpital pour une prise en charge rapide. Cependant, un médicament inadapté lui a été administré par erreur.

D’après les premiers éléments, une infirmière aurait confondu l’ampoule prévue avec un puissant sédatif, provoquant un arrêt cardiaque immédiat chez le patient. Il a été réanimé et transféré au CHU de Besançon, mais il n’a jamais repris connaissance.

Une enquête ouverte pour homicide involontaire

Le parquet de Lons-le-Saunier a ouvert une enquête pour homicide involontaire, confiée au commissariat de Dole. L’objectif est d’établir les responsabilités et de comprendre les circonstances de cette erreur médicale.

Parallèlement, une enquête administrative a été lancée par la direction de l’hôpital afin d’identifier les défaillances dans la chaîne de soin. L’Agence régionale de santé (ARS) a également été saisie.

L’épouse du patient, bouleversée, exprime son incompréhension face à ce drame. « Mon mari était venu consulter pour un problème bénin. Aujourd’hui, je suis veuve à cause d’une simple erreur », a-t-elle déclaré.

Elle a décidé de porter plainte contre l’hôpital, exigeant des explications et des mesures pour que de telles erreurs ne se reproduisent plus.

Des conditions de travail sous tension

Ce drame révèle à nouveau les difficultés du personnel soignant face à la charge de travail et au manque de moyens. Certains soignants du centre hospitalier de Dole pointent du doigt des conditions de travail extrêmement stressantes, susceptibles d’accroître le risque d’erreurs.

Un collègue de l’infirmière concernée affirme que le manque de personnel et la pression quotidienne rendent les erreurs inévitables. Si la faute est humaine, elle serait aussi la conséquence d’un système hospitalier sous tension.

La direction de l’hôpital a présenté ses condoléances à la famille et assure collaborer pleinement avec les autorités pour faire toute la lumière sur cet incident. Des mesures correctives pourraient être mises en place pour renforcer la sécurité des protocoles de médication.

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