Selon le récit de Larissa Ferrari, la relation aurait commencé en août 2023 via Instagram. Supportrice du club de Vasco, elle explique avoir voyagé plusieurs fois de son État, le Paraná, jusqu’à Rio pour le retrouver. Très vite, des tensions apparaissent.
En décembre, on s’est disputé pour la première fois. Il m’a dit qu’il allait m’infliger des punitions.
Larissa Ferrari a détaillé plusieurs situations d’humiliations extrêmes :
Il me demandait des preuves d’amour. J’ai bu mon urine, de l’eau des toilettes, et j’ai léché le sol.
Ces actes auraient été enregistrés en vidéo, selon ses déclarations. Elle accuse également Dimitri Payet de violences physiques répétées, comme l’avoir poussée ou marché sur elle.
Un second procès-verbal, cette fois remis à la police du Paraná, fait état de menaces voilées et d’attitudes agressives. Larissa Ferrari demande des mesures de protection en raison du comportement qu’elle juge dangereux. Elle affirme souffrir d’un trouble de la personnalité borderline, un trouble qui fragilise les relations interpersonnelles. Elle estime que Payet a profité de sa vulnérabilité pour obtenir des rapports sexuels.
Ni Dimitri Payet ni le club de Vasco da Gama n’ont réagi à ces accusations. Sollicités par l’AFP, les deux parties sont restées muettes. La police civile de Rio confirme l’ouverture d’une enquête en cours, sous le sceau de la confidentialité.
Récemment, Payet avait confié dans une interview se sentir isolé et déstabilisé par son départ au Brésil, loin de sa femme et de ses enfants. Il parlait d’un « silence qui fait flipper« , d’une maison vide et d’une routine pesante. Si cette solitude est authentique, elle n’excuse en rien les faits reprochés.