Depuis plusieurs années, le 15 avril devient l’occasion de mettre en lumière les artistes du monde entier, leurs inspirations, leurs luttes, leurs visions. C’est une façon de rappeler que l’art est un langage universel, un outil de paix, de partage et d’émotion.
Un thème fort pour 2025 : « ADN – Ne faites pas d’algorithme »
Cette année, le thème choisi résonne particulièrement dans une société dominée par le digital : « ADN – Ne faites pas d’algorithme ». Il s’agit d’une réaction créative à la montée en puissance de l’intelligence artificielle, notamment dans les domaines de l’image et de la création.
Avec ce slogan, les artistes revendiquent le caractère unique et vivant de l’expression humaine. Une peinture, un morceau de musique, une performance, ce sont aussi des doutes, des intuitions, des histoires personnelles. Là où l’IA peut produire des images bluffantes en quelques secondes, l’humain insuffle une part de lui-même dans chaque trait, chaque note, chaque forme.
L’art comme langage planétaire
Le 15 avril, l’art prend possession des rues, des musées, des écrans. Partout dans le monde, des fresques murales apparaissent, des galeries ouvrent gratuitement, des ateliers sont organisés dans les écoles. Ce sont des instants de rencontre entre artistes et publics, sans barrières sociales ou géographiques.
Les grandes villes vibrent au rythme des performances en plein air, pendant que les zones rurales accueillent des événements plus intimes. L’art s’invite là où on ne l’attend pas. Une salle de classe devient une galerie. Un parc accueille un concert. Un mur d’usine se transforme en manifeste coloré.
L’art dans la rue : la force du street art
Parmi les formes d’expression les plus visibles, le street art occupe une place centrale dans cette journée mondiale. Accessible, direct, souvent percutant, il permet de s’exprimer sans filtre.
Cette année, les artistes urbains vont sans doute jouer avec le thème « ADN » pour rappeler que le vrai style ne se copie pas, il se vit. Entre les fresques monumentales et les collages poétiques, la ville devient une toile vivante. Pas besoin de billet ou de réservation, juste l’envie de lever les yeux.
Les musées et galeries s’engagent
Les institutions culturelles profitent aussi de cette journée pour ouvrir leurs portes au plus grand nombre. Certaines proposent des entrées gratuites, d’autres mettent en place des expositions éphémères ou des visites guidées originales.
Ce qu’on retrouve souvent, c’est la mise en avant du processus créatif. Plutôt que de seulement exposer une oeuvre terminée, certaines galeries proposent de suivre toutes les étapes : croquis, tests, erreurs, doutes. Une manière de démystifier l’art et de montrer que créer, c’est aussi essayer.
L’art dans les écoles et les campus
De plus en plus d’établissements scolaires et universitaires s’engagent dans cette journée. Des ateliers sont animés par des artistes, des œuvres éphémères apparaissent dans les cours, des scènes ouvertes accueillent les talents du jour. C’est une façon de valoriser l’expression individuelle et de stimuler la curiosité créative.
Certains lycées organisent des battles de dessin ou des concours de photographie sur le thème « humain vs machine ». D’autres invitent leurs élèves à créer en binôme : un qui compose à la main, l’autre qui utilise l’IA. Puis on compare, on discute, on partage.
La création humaine face à l’automatisation
La journée du 15 avril 2025 n’est pas un rejet du numérique. Mais une réflexion sur sa place. L’intelligence artificielle est partout, y compris dans les métiers de la création. Certains y voient un outil, d’autres un danger. Ce que cette journée rappelle, c’est que la valeur d’une œuvre ne se résume pas à son rendu final.
Une toile imparfaite, un clip tourné au smartphone, un collage fait de bric et de broc : ce qui touche, c’est l’histoire qu’on sent derrière. Le chemin, pas juste le résultat. L’art, c’est de l’humain pur. Et c’est précisément pour ça qu’il compte.
Une journée pour s’arrêter et ressentir
Dans une société où tout va vite, où les images défilent par milliers chaque jour, la Journée mondiale de l’art invite à faire une pause. Pas pour consommer une œuvre, mais pour la vivre, l’écouter, la ressentir. Que ce soit une peinture sur un mur, un clip sur Insta, ou un piano dans la rue : l’art est partout.
Ce 15 avril, prenez le temps. Le temps d’observer un détail. Le temps de créer vous-même quelque chose. Le temps de vous souvenir que derrière chaque œuvre, il y a un humain. Et que cette part d’humanité, aucune machine ne pourra jamais la remplacer.