Une augmentation générale du nombre de vœux
En 2025, 97,4 % des lycéens ont confirmé au moins un vœu hors apprentissage. En moyenne, un candidat valide 14 vœux, contre 13 en 2024. Cette progression s’observe dans toutes les filières : générale, technologique et professionnelle.
La licence reste la filière la plus choisie, avec 7 élèves sur 10 qui y postulent. Viennent ensuite les BTS avec 49 % de candidats, puis les BUT avec 38 %. Ces chiffres montrent une diversification des stratégies des lycéens et une volonté de sécuriser leur orientation.
Les élèves parisiens et leur attrait pour les prépas
Au niveau national, 5 % des lycéens postulent en CPGE. À Paris, ce chiffre monte à 15,6 %. Les élèves de la capitale sont donc trois fois plus nombreux à demander une classe prépa.
Des facteurs d’influence locaux
Cette différence s’explique par la forte présence d’établissements réputés comme Henri-IV, Louis-le-Grand ou Janson-de-Sailly. À cela s’ajoute un environnement scolaire et familial qui encourage la réussite académique et l’ambition scolaire.
Des choix réfléchis et stratégiques
Les candidats en CPGE formulent aussi souvent des vœux en licence : 9 élèves sur 10 ajoutent une licence à leur dossier. C’est une stratégie de sécurité pour maximiser leurs chances d’intégration dans le supérieur.
Une mobilité de plus en plus marquée
Chaque année, 75 % des terminales postulent dans une autre académie que la leur. Cela traduit une forte mobilité géographique et une adaptation aux opportunités disponibles dans d’autres régions.
Étapes clés après la phase des vœux
La phase principale d’admission débute le 2 juin 2025. Les élèves recevront leurs premières propositions et pourront les accepter, refuser ou classer. Entre le 6 et le 10 juin, ils devront organiser leurs vœux en attente selon leur ordre de préférence. Ceux qui ne seront pas classés seront supprimés le 11 juin.
Des dynamiques différentes selon les académies
Les pratiques varient fortement selon les académies. À Poitiers, Nantes ou la Corse, plus de 30 % des vœux concernent des licences. À Paris, la part des formations sélectives comme les CPGE est plus élevée. Ces écarts montrent l’influence du territoire sur les choix d’orientation.
Ces données aident à mieux comprendre les comportements d’inscription sur Parcoursup et les attentes des lycéens selon leur lieu de scolarisation.