Qui a créé Parcoursup ?

Parcoursup est devenue un passage obligé pour des centaines de milliers de lycéens chaque année. Mais derrière cette plateforme bien connue, peu savent vraiment qui l’a conçue, dans quel but, et ce que ça a changé par rapport à l’ancien système APB.
Qui a créé Parcoursup

Une plateforme issue d’une réforme politique majeure

Le lancement de Parcoursup remonte à janvier 2018. Cette plateforme est née à la suite de la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants, votée en 2018. L’objectif affiché était clair : remplacer le système APB (Admission Post-Bac), qui faisait face à de nombreuses critiques. C’est dans ce cadre que le ministère de l’Enseignement supérieur, alors dirigé par Frédérique Vidal, a pris la décision de concevoir une nouvelle plateforme plus flexible et plus transparente.

L’un des artisans principaux de Parcoursup s’appelle Jérôme Teillard. Chargé de mission auprès du ministère, il est rapidement devenu la figure de référence pour le projet. On lui doit la mise en place de l’architecture de la plateforme et son évolution continue depuis sa création. Très impliqué, il est aussi en contact direct avec les élèves et les familles pour faire évoluer l’outil en fonction des retours.

Pourquoi fallait-il remplacer APB ?

APB, l’ancien système, posait de gros problèmes de transparence, de rigidité et d’équité. Il reposait notamment sur un algorithme critiqué pour ses fameux tirages au sort dans les filières en tension. Beaucoup d’élèves se voyaient refuser l’accès à leur vœu préféré sans explication claire. Ce climat de frustration a poussé les pouvoirs publics à agir rapidement pour restaurer la confiance.

Ce que Parcoursup a changé

  • Fin du classement des vœux : les candidats ne sont plus obligés d’ordonner leurs choix, ce qui donne plus de liberté.
  • Réponses progressives : les propositions d’admission arrivent au fur et à mesure, ce qui évite le choc d’un refus massif mais prolonge parfois le stress.
  • Projet de formation motivé : chaque élève peut expliquer ses choix, ce qui valorise davantage la personnalité et la motivation.
  • Plus de formations proposées : la plateforme regroupe aujourd’hui plus de 24 000 formations, y compris en alternance ou dans des écoles privées reconnues par l’État.
  • Introduction du dispositif “oui-si” : les élèves peuvent être admis sous condition de suivre un accompagnement pédagogique.
Avantages de ParcoursupLimites de Parcoursup
Centralisation des démarches : une seule plateforme pour accéder à plus de 24 000 formations publiques et privées reconnues.Stress important : la longue attente des réponses crée beaucoup d’anxiété chez les candidats.
Plus de liberté : les vœux ne sont pas classés par ordre de préférence, ce qui permet de candidater sans hiérarchie imposée.Opacité des critères : certains établissements ne détaillent pas assez leurs méthodes de sélection.
Meilleure transparence : chaque formation publie ses critères d’examen, les capacités d’accueil, et le taux d’admission.Inégalités territoriales : les règles de priorité géographique peuvent désavantager certains candidats selon leur lieu de résidence.
Accompagnement personnalisé : des outils sont disponibles pour guider les élèves (fiches formations, simulateur, aide au projet).Complexité du fonctionnement : entre les phases, les réponses différées et les multiples statuts (« oui », « oui si », « en attente »…), tout n’est pas simple à suivre.
Place à la motivation : le projet de formation motivé permet aux candidats d’exprimer leur envie, ce qui valorise leur profil.Favoritisme scolaire : certains lycées sont mieux perçus que d’autres, ce qui peut nuire à l’équité entre élèves.
Plus d’options accessibles : l’ajout des BTS, BUT, écoles privées, parcours en alternance ouvre de nouvelles perspectives.Échec d’affectation possible : malgré tout, certains candidats restent sans proposition, même à la fin de la procédure.
Dispositif “oui-si” : offre une chance supplémentaire avec un accompagnement pédagogique si besoin est.Rythme lent des admissions : les propositions arrivent au compte-gouttes, ce qui rend la gestion du temps stressante.
Phase complémentaire : donne une seconde chance aux candidats sans affectation initiale.Moins adapté à certains profils : les étudiants en reprise d’études ou les projets atypiques peuvent être moins bien pris en compte.

Parcoursup est-elle parfaite ?

Malgré ses améliorations par rapport à APB, Parcoursup reste critiquée : le stress lié à l’attente des réponses, la complexité des critères d’admission ou encore la difficulté à comprendre certaines décisions restent des points sensibles. Des efforts sont faits chaque année pour mieux informer les familles, notamment via des outils interactifs, des guides pratiques, et des données plus détaillées sur les débouchés.

Et demain ?

Le ministère continue d’apporter des évolutions à la plateforme pour la rendre plus lisible et plus humaine. L’objectif est de mieux accompagner les jeunes dans leurs choix d’orientation tout en garantissant un accès plus équitable à l’enseignement supérieur.

FAQ – Parcoursup et ses origines

Qui a officiellement lancé Parcoursup ?

La plateforme a été lancée en 2018 dans le cadre de la réforme portée par Frédérique Vidal. Jérôme Teillard en a assuré la mise en œuvre concrète.

APB était jugée injuste, peu transparente et source de frustration. Parcoursup a été pensée comme une réponse à ces critiques.

Non. Même si la majorité des formations reconnues par l’État y figurent, certaines écoles privées ou spécialisées ne sont pas sur la plateforme.

Oui. Dans les filières sélectives, il peut faire la différence entre deux candidatures très proches.

C’est une acceptation conditionnelle, accompagnée de soutien pédagogique pour s’assurer que l’étudiant réussira.

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