Comment garder la motivation quand il fait nuit à 17 h

L’automne s’installe, il fait sombre en sortant des cours ou du boulot, et ta motivation semble disparaître avec le soleil. Pourtant, tes examens, tes projets ou ton job, eux, ne passent pas en mode hibernation. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des stratégies simples pour garder la motivation quand il fait nuit à 17 h et ne pas laisser la saison froide dicter ton énergie.
Motivation journée courte

Pourquoi la nuit à 17 h te plombe autant

Non, tu n’es pas “faible” parce que tu as un coup de mou dès qu’il fait nuit tôt. Il y a des raisons très concrètes à cette baisse de motivation et d’énergie.

La lumière, ton carburant caché

La lumière influence directement ton horloge biologique. Quand les jours raccourcissent, ton corps produit plus de mélatonine (l’hormone du sommeil) et moins de sérotonine (liée à l’humeur). Résultat : tu te sens plus fatigué, plus lent, parfois plus triste, alors que tu n’as pas forcément changé ton rythme.

Ce décalage entre ce que ton corps ressent (envie de ralentir) et ce que ton quotidien exige (cours, travail, obligations) crée un vrai fossé de motivation. Le but n’est pas de “forcer” en mode robot, mais d’ajuster ton organisation pour remettre un peu de lumière, au sens propre comme au figuré, dans ta journée.

Coup de mou saisonnier ou vraie alerte ?

Être moins en forme en hiver, c’est courant. Mais si tu accumules fatigue intense, perte d’intérêt pour ce que tu aimais, sommeil très perturbé et humeur très basse sur plusieurs semaines, c’est plus qu’un simple coup de blues. Dans ce cas, en parler à un médecin, à un centre de santé universitaire ou à un pro de la santé mentale peut vraiment aider.

Des réflexes simples pour reprendre la main

Pour rester motivé quand il fait nuit à 17 h, le plus efficace, c’est une addition de petits gestes quotidiens. Rien de magique, mais un vrai changement si tu les appliques régulièrement.

Les situations fréquentes et réflexes utiles

Voici quelques situations typiques de la saison froide, avec un réflexe concret pour ne pas te laisser aspirer par la démotivation.

SituationRéflexe à adopter
Tu sors des cours, il fait nuit, tu n’as envie de rienPrendre 10 minutes de marche rapide avant de rentrer, même si c’est juste autour du quartier
Tu as un gros devoir, tu ne sais pas par où commencerDécouper la tâche en micro-objectifs de 20–30 minutes avec une petite pause entre chaque
Tu bosses chez toi et tu te sens ramolliChanger de spot 1 fois dans la journée (bibliothèque, café calme, espace de coworking étudiant)
Tu scrolles ton téléphone sans voir le temps passerMettre un minuteur de 10 minutes, puis lancer une action courte : ranger un coin de bureau, préparer ton sac, relire un cours
Tu te sens isolé(e) quand il fait nuit tôtBloquer chaque semaine un moment “rdv social” (appel, visio, dîner, jeux, sport avec quelqu’un)

Profiter à fond de la lumière du jour

Lumière du jour

Pour garder la motivation quand il fait nuit à 17 h, il faut changer ta façon de gérer la journée. Le mot d’ordre : mettre le plus d’actions importantes dans les heures de lumière.

Sortir dès que possible

Même 15 minutes dehors peuvent faire la différence. Tu peux :

  • descendre un arrêt de bus ou de métro plus tôt et finir à pied ;
  • faire une mini-marche entre deux cours ou sur ta pause déjeuner ;
  • réviser un poly en extérieur quand il ne pleut pas, même quelques pages.

Ton cerveau enregistre la lumière naturelle comme un signal de réveil. Plus tu t’exposes tôt dans la journée, plus tu luttes contre la somnolence de fin d’après-midi.

Optimiser ton espace de travail

Si tu bosses en intérieur, rapproche ton bureau d’une fenêtre. Allume une lampe de bureau dès que la luminosité baisse, même s’il n’est pas encore “tard”. Un éclairage suffisant aide ton cerveau à rester concentré et évite la sensation de “journée déjà finie”.

Si tu en as la possibilité, tu peux aussi utiliser une lampe de luminothérapie le matin, en suivant les recommandations d’un professionnel de santé. Ce n’est pas indispensable, mais ça peut être un vrai plus pour certaines personnes.

Structurer tes journées pour ne pas subir la nuit

Quand le soleil se couche tôt, tu as l’impression que tout va trop vite. La clé, c’est de reprendre le contrôle sur ton temps.

Un planning clair, mais flexible

Tu n’as pas besoin d’un bullet journal parfait. Un simple planning suffit si tu le rends réaliste. Par exemple :

  • bloquer 2 ou 3 créneaux de travail dans la journée, pas plus ;
  • prévoir des pauses visibles, notées comme de vraies “tâches” ;
  • écrire 3 priorités max par jour, pas une liste infinie.

Le but est de réduire la sensation de flou. Quand tu sais ce que tu dois faire et quand, ton cerveau dépense moins d’énergie à hésiter. Tu peux alors garder la motivation même quand il fait nuit à 17 h.

Préférer les petits blocs aux marathons

Oublie l’idée de travailler 5 heures d’affilée “pour te débarrasser”. Mieux vaut enchaîner des blocs de 25 ou 30 minutes avec 5 minutes de pause. Cette façon de découper le temps :

  • rend le travail moins intimidant ;
  • te permet de rester plus concentré ;
  • te donne souvent envie de continuer, alors que tu pensais t’arrêter.

Booster ton corps pour soutenir ta motivation

La motivation n’est pas que mentale. Si ton corps est épuisé, tu peux faire toutes les to-do lists du monde, ça ne tiendra pas.

Bouger un peu tous les jours

Pas besoin d’être sportif de haut niveau. Un minimum de mouvement régulier suffit à changer ton niveau d’énergie :

  • marcher 20 à 30 minutes par jour, même fractionné ;
  • faire quelques étirements au réveil ou avant de travailler ;
  • suivre une petite vidéo de renfo ou de yoga dans ta chambre ;
  • danser 10 minutes sur une playlist que tu aimes.

L’activité physique libère des endorphines et améliore la qualité de ton sommeil. Deux alliés précieux pour garder la motivation quand il fait nuit à 17 h.

Soigner ton sommeil sans viser la perfection

Tu n’es pas obligé de te coucher à 22 h pile tous les soirs. En revanche, ton corps adore les routines. Tu peux :

  • garder des horaires approximativement réguliers (coucher et lever) ;
  • éviter les écrans très lumineux juste avant de dormir ;
  • prévoir un “sas de décompression” de 20 minutes sans travail ni notifications.

Moins ton sommeil est chaotique, plus ta énergie sera stable sur la journée, même en plein hiver.

Créer des routines réconfortantes plutôt que culpabilisantes

L’hiver peut aussi être une saison cosy, pas seulement une période grise. Tu peux l’utiliser pour construire des rituels qui te donnent envie d’avancer.

Associer travail et moments agréables

Par exemple :

  • révisions + boisson chaude dans ta tasse préférée ;
  • lecture de cours + playlist “focus” que tu aimes ;
  • rangement de ton bureau + podcast qui te fait rire ;
  • fin de séance de travail + épisode de série ou appel à un proche.

Le but n’est pas de “se soudoyer”, mais d’associer le travail à une ambiance agréable. Ça fait une énorme différence sur ta motivation au quotidien.

Accepter de ralentir sans tout lâcher

Tu as le droit d’être moins productif en hiver. Ralentir ne veut pas dire abandonner.

“Je me suis rendu compte que si je me fixe un seul vrai objectif par jour au lieu de cinq, je le fais vraiment… et je me sens mieux que quand je culpabilisais de ne pas tenir un planning impossible.”

Adapter ton rythme à la saison, c’est plus efficace que te forcer à fonctionner comme en juin alors qu’il fait nuit à 17 h.

Ne pas se couper des autres quand il fait nuit tôt

L’isolement est un vrai piège de l’hiver. Tu rentres, il fait sombre, tu te poses… et tu ne vois plus personne. Sur quelques jours, ça passe. Sur plusieurs semaines, ça entame sérieusement le moral.

Programmer du lien social

Pour garder la motivation quand il fait nuit à 17 h, le lien avec les autres est clé. Tu peux :

  • prévoir un appel vocal ou visio avec un proche une fois par semaine ;
  • réviser à deux ou trois, même en ligne ;
  • rejoindre un club, une asso, un cours du soir, une activité sportive ;
  • proposer un “co-working” entre amis chez quelqu’un.

Le fait de savoir que tu vas voir quelqu’un te donne souvent un coup de boost pour finir ta journée, même si elle a été longue.

Te fixer des objectifs réalistes pour rester en mouvement

Quand la fatigue saisonnière s’installe, viser trop haut est le meilleur moyen de se démotiver. L’idée est de continuer à avancer, même doucement.

La puissance des micro-objectifs

Plutôt que “réviser tout le chapitre”, vise “relire et résumer 3 pages”. Au lieu de “mettre à jour mon CV et postuler partout”, vise “envoyer 1 candidature” aujourd’hui.

Chaque micro-objectif rempli :

  • te donne une petite dose de satisfaction ;
  • te rappelle que tu es capable d’agir, même fatigué ;
  • t’évite le fameux “je n’ai rien fait de ma journée”.

Te parler comme à un ami

Quand tu es à plat, ta petite voix intérieure peut devenir ton pire ennemi : “Tu es nul”, “Tu ne fais jamais assez”, “Tu n’y arriveras pas”. Essayez un truc simple : reformule ces phrases comme si tu parlais à ton meilleur pote.

À la place de “tu n’as rien fait” : “tu as fait moins que prévu, mais tu as quand même avancé là-dessus et là-dessus”. Ce n’est pas de la pensée magique, juste une façon plus juste de regarder la réalité. Et ça aide largement ta motivation.

Transformer la saison sombre en terrain d’expériences

Garder la motivation quand il fait nuit à 17 h, ce n’est pas être à 100 % tout le temps. C’est apprendre à jouer avec la saison plutôt que la subir : profiter de la lumière quand elle est là, organiser ton temps, bouger un peu, t’entourer, ajuster tes objectifs.

Tu peux voir l’automne et l’hiver comme un laboratoire. Teste une routine pendant une semaine, garde ce qui marche, change ce qui ne te convient pas. Ce que tu mets en place maintenant te servira toute ta vie, bien au-delà de cette année et de ce coucher de soleil à 17 h.

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