Tyler Mislawchuk a vomi 10 fois après son triathlon dans la Seine

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Le triathlète canadien Tyler Mislawchuk a marqué l’histoire en terminant neuvième lors de l’épreuve olympique masculine de triathlon à Paris ce mercredi 31 juillet. Malgré une performance remarquable, il a dû faire face à des difficultés physiques considérables, vomissant à plusieurs reprises après la course. Retour sur une journée mémorable qui a mis à l’épreuve la résilience et la détermination des athlètes.

Une performance remarquable

Mercredi matin, les triathlètes ont pris le départ pour une épreuve qui s’est avérée être une véritable bataille contre les éléments et leur propre endurance. Sous une chaleur accablante, Mislawchuk a réalisé sa meilleure performance olympique, terminant en 1 heure, 44 minutes et 25 secondes, à moins d’une minute de l’or, remporté par le Britannique Alex Yee. Ce résultat représente un progrès significatif par rapport à ses précédentes performances aux Jeux de Rio et de Tokyo, où il avait terminé quinzième à chaque fois.

Dans une interview accordée à Reuters, Mislawchuk a exprimé sa satisfaction :

Je ne suis pas venu pour faire top 10 mais j’ai donné tout ce que j’avais. J’y suis allé à fond, je n’ai pas de regrets.

Ses efforts ont toutefois eu un coût. Exténué, il a vomi dix fois après avoir franchi la ligne d’arrivée, un témoignage poignant de l’engagement et de la pression ressentis lors de cette compétition.

Les spéculations sur la qualité de l’eau

La qualité de l’eau de la Seine a été au centre des préoccupations avant et pendant la course. Présentant des taux de bactéries trop élevés, le fleuve n’avait pas pu accueillir l’épreuve de natation à la date initialement prévue, forçant un report de la compétition. Ce n’est que dans la nuit précédant la course que les analyses ont finalement donné des résultats conformes, permettant aux athlètes de nager dans la Seine.

Malgré les spéculations sur les réseaux sociaux liant les vomissements de Mislawchuk à la qualité de l’eau, le Canadien n’a pas établi de lien direct entre ses difficultés physiques et la Seine. Il n’est pas rare qu’un effort de haute intensité entraîne des vomissements, ce que d’autres athlètes ont également reconnu.

Des conditions de course extrêmes

Le triathlon de Paris a présenté des défis uniques. Outre la qualité de l’eau, les triathlètes ont dû composer avec la force du courant de la Seine, exacerbée par les pluies diluviennes. Les athlètes ont nagé 1,5 km depuis un ponton sous le Pont Alexandre III, puis ont pédalé et couru à travers des parcours exigeants, incluant des pavés et des rues encore mouillées.

Les conditions de chaleur et d’humidité ont également joué un rôle crucial. La combinaison de ces facteurs a rendu l’épreuve encore plus éprouvante, testant les limites physiques et mentales des participants. Charles Paquet, coéquipier de Mislawchuk, a également souligné la difficulté de la course, ayant terminé treizième malgré des conditions exténuantes.

La résilience des triathlètes

Malgré les défis, les triathlètes ont montré une résilience incroyable. Mislawchuk, natif du Manitoba, a surmonté de nombreuses blessures et obstacles pour atteindre ce niveau. Après Tokyo, il a subi une déchirure du tendon d’Achille, une blessure qui met souvent fin à la carrière des athlètes. Cependant, il a persévéré et s’est entraîné intensément pour revenir en forme, prouvant qu’il avait encore de belles performances à offrir.

J’ai vomi 10 fois après la course, a avoué Mislawchuk. J’ai donné tout ce que j’avais. Je suis fier de la façon dont je me suis battu jusqu’à la toute fin.

Ses mots résonnent comme un témoignage de la détermination qui anime tous les athlètes de haut niveau.

Le triathlon de Paris restera dans les mémoires comme une course emblématique, marquée par des performances spectaculaires et des conditions de course uniques. Alex Yee, avec son impressionnant retour, et Hayden Wilde, avec sa résilience, ont offert un spectacle inoubliable. Pour Mislawchuk et Paquet, cette journée représente non seulement un moment marquant de leur carrière, mais aussi une démonstration de la capacité des athlètes à surmonter les obstacles et à se surpasser.

En fin de compte, le triathlon de Paris a prouvé que, malgré les défis environnementaux et les conditions extrêmes, l’esprit humain et la détermination des athlètes restent indomptables. Pour Tyler Mislawchuk, cette neuvième place est bien plus qu’un simple résultat ; c’est une victoire personnelle et une inspiration pour tous ceux qui rêvent de se surpasser, quels que soient les obstacles.

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