Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, a été éliminé

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La mort présumée de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, suite à des frappes aériennes israéliennes à Beyrouth le 27 septembre 2024, a suscité des spéculations et des réactions mondiales. L’armée israélienne a affirmé avoir « éliminé » le leader du Hezbollah, déclenchant une série d’événements aux conséquences géopolitiques potentiellement importantes.

Les images des frappes aériennes à Dahiyeh, un bastion du Hezbollah à Beyrouth, révèlent une scène de destruction importante. Six immeubles ont été réduits en ruines, et les frappes semblent avoir été menées à l’aide de bombes anti-bunker de haute puissance, capables de pénétrer des mètres de béton et de terre.

Cette attaque visait directement le quartier général du Hezbollah, où Nasrallah aurait pu se trouver. Le Hezbollah n’a pas encore confirmé ou infirmé sa mort, mais de nombreux analystes de sécurité estiment que si Nasrallah était encore en vie, le groupe aurait probablement déjà publié une déclaration officielle pour rassurer ses partisans.

La mort de Nasrallah marquerait un tournant majeur dans la confrontation entre Israël et le Hezbollah. L’Iran, principal allié et fournisseur d’armes du Hezbollah, sera probablement impliqué dans une réponse stratégique, que ce soit directement ou via ses milices proxy en Irak et en Syrie. Les analystes anticipent que l’Iran pourrait coordonner des actions de représailles avec les membres restants du Hezbollah au Liban, augmentant ainsi les risques d’une escalade régionale.

Si la mort de Nasrallah est confirmée, elle pourrait provoquer un vide de pouvoir au sein du Hezbollah, mais aussi accentuer les tensions dans la région. L’armée israélienne a d’ores et déjà intensifié ses frappes sur des dizaines de cibles au Liban, principalement dans la région de la Békaa et le sud du pays, bastions de l’organisation chiite. Des tirs de roquettes ont également été rapportés du côté du Hezbollah, visant le nord d’Israël en représailles.

Hassan Nasrallah dirigeait le Hezbollah depuis 1992, ayant succédé à Abbas Moussaoui après l’assassinat de ce dernier. Sous sa direction, l’organisation a accru ses capacités militaires, notamment grâce au soutien militaire iranien. Nasrallah a été la figure centrale de la résistance contre Israël au Liban, particulièrement lors de la guerre de 2006 entre les deux parties. Sa disparition pourrait bouleverser l’équilibre de pouvoir au sein du Hezbollah et de ses alliances régionales.

L’élimination potentielle de Nasrallah a suscité diverses réactions internationales. Le ministère iranien des Affaires étrangères a rapidement condamné les frappes, qualifiant l’opération de « grave escalade » et promettant une punition appropriée pour Israël. De son côté, l’Union européenne a exprimé des inquiétudes face à une éventuelle guerre totale au Moyen-Orient, tandis que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que la campagne contre le Hezbollah et ses alliés se poursuivrait sans relâche.

La disparition de Nasrallah pourrait exacerber la violence entre Israël et le Hezbollah, avec des conséquences imprévisibles pour la région. Certains experts pensent qu’une escalade militaire à grande échelle est possible, notamment si l’Iran décide d’intensifier son soutien au Hezbollah ou d’impliquer davantage ses forces par procuration dans la région.

L’armée israélienne a également déplacé des troupes vers la frontière avec le Liban, se préparant à d’éventuelles représailles. Les frappes israéliennes intensives au Liban ont déjà causé la mort de centaines de personnes, et les tensions ne cessent de croître.

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