Les situations propices aux insultes
Les insultes fusent souvent dans des contextes spécifiques. Voici les trois situations les plus propices aux injures :
- Lorsqu’un autre automobiliste coupe la route (42 %)
- Quand un véhicule vous suit de trop près (34 %)
- Si un conducteur omet de mettre son clignotant (34 %)
Environ 51 % des conducteurs avouent avoir déjà insulté quelqu’un au volant, ce qui fait de la voiture le lieu le plus fréquent pour les éclats de voix. À l’inverse, les écarts de langage sont bien plus rares lorsque l’on circule à pied (16 %), à vélo (10 %), ou en trottinette (4 %).
Le classement des insultes préférées des Français au volant
Les automobilistes français ont un répertoire d’insultes bien établi. Voici les expressions les plus utilisées :
- « Connard/Connasse » : 48 %
- « Con/Conne » : 43 %
- « Abruti » : 31 %
- « Enculé » : 13 %
Des termes comme « Bouffon », « Salaud/Salope », « Fils de pute », « Bâtard » ou « Pédé » sont également employés, bien que beaucoup plus rarement.
Qui est le plus irritant sur la route ?
Pour 57 % des automobilistes, ce sont les autres conducteurs qui génèrent le plus d’agacement. Juste derrière, les trottinettistes (51 %) et les cyclistes (47 %) sont aussi souvent perçus comme sources de tension. En revanche, pour les piétons, ce sont surtout les trottinettes qui causent le plus d’énervement.
Comment apaiser les tensions ?
Malgré l’irritation, de nombreux conducteurs cherchent des moyens pour garder leur calme. 57 % d’entre eux écoutent de la musique pour se détendre, et 53 % relativisent les situations stressantes. Toutefois, 7 % des usagers avouent avoir du mal à contrôler leur colère, quel que soit l’effort fourni.
Pour 56 % des Français, des campagnes de prévention pourraient contribuer à réduire les tensions sur la route. Ils estiment que l’éducation à travers les auto-écoles, les parents, et des ateliers de sensibilisation pourrait favoriser un climat plus apaisé au volant.
Bien que les insultes soulagent sur le moment, 82 % des conducteurs reconnaissent que ces éclats de voix ne résolvent rien et 75 % pensent qu’ils ne sont pas nécessaires.
Ainsi, pour conduire en toute sérénité, peut-être serait-il temps d’adopter des solutions plus douces et d’apprendre à rester zen, même face aux comportements les plus irritants.