Premier cas de variole du singe en Allemagne

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Le premier cas de variole du singe, ou mpox, lié au nouveau variant clade 1b, a été confirmé en Allemagne. Cette annonce a été faite le 18 octobre 2024 par l’Institut de veille sanitaire Robert Koch (RKI), qui a déclaré que l’infection avait été contractée à l’étranger. Selon l’institut, bien que ce cas ait été identifié, « le risque pour la santé de la population en Allemagne » reste faible pour le moment.

Un nouveau variant à l’origine de l’épidémie

Le virus mpox, précédemment connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale transmissible de l’animal à l’homme, mais aussi entre humains. Elle provoque des symptômes tels que la fièvre, des douleurs musculaires, et des lésions cutanées. Depuis plusieurs mois, un nouveau variant, le clade 1b, a provoqué une nouvelle épidémie qui touche principalement l’Afrique, avec des cas de plus en plus fréquents ailleurs dans le monde.

Le RKI n’a pas donné de détails concernant le patient ou les circonstances précises de l’infection, mais a précisé que la transmission du virus nécessite un contact physique étroit. L’institut suit de près l’évolution de la situation et est prêt à adapter ses recommandations si nécessaire.

L’épidémie de variole du singe en Afrique a pris une ampleur inquiétante ces derniers mois. Deux épidémies concomitantes sévissent actuellement sur le continent africain. La première est provoquée par le clade 1, qui touche principalement les enfants en Afrique centrale. La seconde, causée par le clade 1b, frappe davantage les adultes dans la région orientale de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que dans les pays voisins.

Depuis le début de l’année 2024, plus de 42 000 cas de mpox ont été signalés en Afrique, avec un bilan s’élevant à 1 100 décès. Les pays les plus touchés par cette épidémie sont la République démocratique du Congo, le Burundi, et le Nigeria. L’Union africaine a récemment averti que si des mesures ne sont pas prises rapidement, l’épidémie pourrait devenir « hors de contrôle ».

Des cas signalés ailleurs dans le monde

Si l’épidémie de mpox touche principalement l’Afrique, des cas isolés ont également été recensés en Europe et en Asie. En Suède, plusieurs cas ont été détectés ces dernières semaines. D’autres pays asiatiques rapportent également des infections au virus, sans que cela n’atteigne encore une échelle comparable à celle observée en Afrique.

En réponse à cette épidémie, plusieurs pays africains, notamment la République démocratique du Congo, ont lancé une campagne de vaccination début octobre 2024. Ce pays, le plus touché par la variole du singe dans le monde, tente de maîtriser la propagation du virus grâce à des programmes de vaccination ciblés, surtout dans les régions les plus affectées.

Le RKI en Allemagne suit de près l’évolution de la situation dans le pays et en Europe. Bien que ce premier cas soit préoccupant, les autorités sanitaires continuent d’affirmer que le risque de propagation reste limité pour l’instant. Les campagnes de sensibilisation et les mesures de prévention, telles que la vaccination, devraient contribuer à endiguer la propagation du virus.

Les autorités sanitaires rappellent que la transmission du mpox nécessite un contact physique étroit avec une personne infectée, que ce soit par les fluides corporels, les lésions cutanées ou par des gouttelettes respiratoires lors de contacts rapprochés prolongés. Ainsi, des mesures de prévention spécifiques, telles que l’isolement des cas confirmés et la surveillance des contacts, sont indispensables pour freiner la propagation du virus.

Avec l’apparition de ce premier cas en Allemagne, le mpox continue de s’étendre au-delà de ses foyers traditionnels en Afrique, posant de nouveaux défis pour les autorités de santé publique dans le monde.

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