Buire-au-Bois, village de seulement 216 habitants, a été le théâtre de ce meurtre qui a bouleversé la communauté locale. Benjamin Demont, qui vivait dans la commune depuis une dizaine d’années, travaillait au silo Uneal de Nuncq-Hautecôte. C’est dans sa maison située rue Delacroix qu’il a été retrouvé après avoir subi un ou plusieurs coups de couteau.
Les faits se sont déroulés en pleine nuit, et les secours dépêchés sur place n’ont pas pu sauver la victime, qui a succombé à ses blessures. La rue Delacroix a été bouclée par les forces de l’ordre le lendemain pour permettre aux enquêteurs de collecter des preuves.
Deux suspects interpellés et mis en examen
Les investigations menées par la brigade de recherches de Saint-Pol-sur-Ternoise ont rapidement permis d’identifier deux suspects : l’ex-compagne de Benjamin et le compagnon actuel de cette dernière. Tous deux ont été interpellés à Doullens, à une vingtaine de kilomètres de Buire-au-Bois.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime et son ex-conjointe avaient été en couple pendant plusieurs années avant de se séparer environ six mois avant le drame. Les raisons de leur séparation et d’éventuelles tensions persistantes entre eux restent au cœur des interrogations.
Déférés devant le parquet de Béthune, les deux suspects ont été mis en examen pour assassinat, un chef d’accusation qui reflète la gravité des faits. Conformément aux réquisitions du parquet, ils ont été placés en détention provisoire en attente de leur procès.
Le meurtre de Benjamin Demont a provoqué un choc dans le village et ses environs. Ce petit bourg paisible, situé près d’Auxi-le-Château dans le Ternois, n’avait jamais été le théâtre d’un drame aussi violent. Des scellés ont été apposés sur le portail de la maison où a eu lieu l’agression, marquant le lieu d’un événement tragique qui restera gravé dans la mémoire collective.
Les habitants expriment leur incompréhension face à ce passage à l’acte. Ce drame met également en lumière des problématiques liées aux relations personnelles et aux conflits qui peuvent dégénérer en violences extrêmes.
L’affaire est désormais entre les mains de la justice. Le dossier sera instruit par un juge d’instruction avant d’être jugé devant la cour d’assises du Pas-de-Calais à Saint-Omer. Les autorités judiciaires s’efforcent de faire toute la lumière sur les circonstances et les motivations ayant conduit à ce meurtre.
Lire aussi : les 10 français les plus recherchés par interpol