Le cessez-le-feu débutera dimanche à 8 h 30 heure locale (7 h 30 à Paris). Ce moment clé intervient après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, ayant causé des pertes humaines et matérielles considérables. Cette trêve, facilitée par des médiateurs internationaux tels que le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, inclut une cessation immédiate des hostilités et des mesures humanitaires.
Échanges de prisonniers et libération d’otages
Une des mesures phares de cet accord est l’échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens :
- 33 otages israéliens, comprenant femmes et enfants, seront libérés progressivement.
- En contrepartie, 737 prisonniers palestiniens seront relâchés par Israël.
Ces libérations s’étaleront sur une période de six semaines, avec des listes d’otages et prisonniers définies par les parties impliquées. Parmi les prisonniers libérés figure Zakaria al-Zoubeidi, ex-leader d’une branche armée du Fatah.
Aide humanitaire et reprise des approvisionnements
L’accord prévoit également un effort humanitaire majeur pour Gaza :
- 50 camions de carburant sont prêts à franchir la frontière dès le début de la trêve.
- À terme, 600 camions par jour fourniront des vivres, médicaments et autres produits essentiels.
Cette mesure vise à soulager une population souffrant d’un blocus prolongé, d’une pauvreté extrême et d’une insécurité alimentaire accrue.
Les perspectives de négociations pour une paix durable
La première phase de la trêve inclut également des discussions sur les étapes suivantes :
- Libération des otages restants et mesures de confiance.
- Reconstruction de Gaza, avec l’aide internationale.
- Mise en place d’un cessez-le-feu permanent.
Ces négociations doivent également aborder la restitution des dépouilles des otages décédés en captivité.
Le bilan humain et contextes politiques
Le conflit a laissé un bilan humain lourd :
- Plus de 1 200 morts israéliens, principalement des civils.
- 46 899 morts palestiniens à Gaza, selon des chiffres du ministère de la Santé du Hamas, jugés fiables par l’ONU.
Le cessez-le-feu intervient à la veille de l’investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, ce qui pourrait influencer les dynamiques internationales autour de ce conflit.
Le président américain sortant, Joe Biden, a salué cette trêve, espérant qu’elle marquera un pas vers la paix. Par ailleurs, des leaders régionaux, comme le président libanais, Joseph Aoun, ont également réagi, exigeant le retrait des forces israéliennes de territoires disputés.
Cependant, des tensions persistent, avec des accusations de violations de la trêve par Israël, selon le Hezbollah au Liban, et des tirs de projectiles signalés depuis le Yémen.
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