Les faits remontent à l’été dernier. Lors d’un contrôle routier à Toulon-sur-Allier, Christophe Dechavanne a été testé positif aux stupéfiants. Les autorités ont rapidement établi qu’il ne s’agissait pas de la première infraction de ce type pour l’animateur. Il comparaît donc en état de récidive, ce qui pourrait alourdir sa peine.
En France, la conduite sous l’emprise de stupéfiants est un délit sévèrement puni par la loi, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende, sans compter la suspension ou l’annulation du permis de conduire. Dans le cas d’une récidive, les sanctions peuvent être encore plus lourdes.
Ce n’est pas la première fois que Christophe Dechavanne se retrouve face à la justice pour des infractions liées à la route. En 2015, il avait été condamné à quatre mois de suspension de permis et 1 000 euros d’amende après avoir été flashé à 230 km/h sur l’autoroute A71. À l’époque, il avait tenté de justifier sa vitesse excessive en expliquant qu’il se sentait suivi et menacé par un autre véhicule.
Cette nouvelle affaire vient donc s’ajouter à un passif qui pourrait jouer en sa défaveur lors de l’audience.
Si Christophe Dechavanne a toujours affirmé ne pas être dépendant aux drogues, les rumeurs autour de son rapport à la cocaïne circulent depuis des années. En janvier 2024, l’animateur publiait son autobiographie Sans transition…, dans laquelle il abordait ces accusations.
« Je sais très bien quelle réputation j’avais dans Paris. Je sais en plus qui l’a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu’il fallait que ça s’arrête. Mais c’était trop tard », expliquait-il dans une interview donnée au Parisien.
Toutefois, cette récidive pour conduite sous l’emprise de stupéfiants jette un nouvel éclairage sur ces déclarations et relance les spéculations sur son rapport aux substances interdites.
Face au tribunal correctionnel de Moulins, Christophe Dechavanne risque une lourde peine, d’autant plus que la récidive est un facteur aggravant. Il pourrait se voir retirer son permis de manière définitive, écoper d’une forte amende et, dans le pire des cas, être condamné à une peine de prison avec sursis voire ferme.
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