Un chantier archéologique à fort potentiel
Le cimetière de Loyasse, situé dans le 5e arrondissement de Lyon, surplombe la ville depuis les hauteurs de Fourvière. Ce secteur est proche de l’ancien centre administratif de Lugdunum, capitale de la Gaule romaine. Sa localisation stratégique en fait un terrain de fouilles particulièrement prometteur.
En 2023, une précédente campagne avait déjà livré une pièce rare, une monnaie en circulation sous le règne d’Auguste ou de Tibère, datée de l’an 10 ou 14 après J.-C. Ce genre de découverte confirme l’importance de la colline dans l’organisation urbaine et politique de la ville antique.
Des vestiges qualifiés d’uniques
La Ville de Lyon a officialisé ce lundi une nouvelle trouvaille, qualifiée de « unique » par ses services. Les fouilles, réalisées par le service archéologique municipal, ont permis de révéler des éléments encore jamais observés dans la région. Leur nature exacte reste pour l’instant confidentielle, une conférence de presse étant prévue ce jeudi 10 avril pour en dire plus.
Que cache cette découverte ? Plusieurs pistes sont évoquées : il pourrait s’agir d’un bâtiment public gallo-romain, d’un espace religieux, voire d’une sépulture de haut rang. Ce qui est sûr, c’est que la zone a déjà livré dans le passé un théâtre antique, des thermes et des mosaïques, ce qui renforce l’hypothèse d’une infrastructure complexe et organisée à cet endroit précis.
Fourvière, berceau de l’histoire lyonnaise
Depuis des décennies, la colline de Fourvière fascine archéologues et passionnés d’histoire. L’ancienne Lugdunum, fondée en 43 avant J.-C., a longtemps été une des villes les plus influentes de l’empire romain en Occident. Théâtre antique, sanctuaires impériaux, voies romaines… Les traces de cette époque sont encore visibles dans le paysage urbain actuel.
Cette nouvelle découverte pourrait venir compléter la carte archéologique de la ville antique, en apportant un éclairage précieux sur l’urbanisme ou les pratiques culturelles de l’époque.
L’annonce officielle est prévue pour le jeudi 10 avril. Les archéologues dévoileront alors le détail des trouvailles, leur datation et leur intérêt scientifique. En attendant, les spéculations vont bon train. Ce qui est certain, c’est que cette trouvaille relance l’intérêt pour le passé romain de Lyon et pourrait même attirer l’attention au niveau national.
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