Lucie Castets, récemment désignée comme candidate au poste de Première ministre par le Nouveau Front Populaire (NFP), a fait la une des médias avec son coming-out lors d’une interview accordée à Paris Match le 6 août. En plus de révéler son homosexualité, elle a partagé des détails sur sa vie de famille avec sa femme et leur fille de deux ans et demi.
Cette révélation personnelle intervient dans un contexte politique intense, où Lucie Castets est sous les feux des projecteurs, non seulement pour sa vie privée, mais aussi pour ses positions politiques audacieuses.
« Je veux dire qui je suis »
Dans son interview, Lucie Castets a exprimé son désir de trouver un équilibre entre sa vie publique et la protection de sa famille.
Je souhaite trouver un équilibre entre protéger ma famille, ma femme et notre enfant, et dire qui je suis.
Elle souligne l’importance de la visibilité et de l’acceptation dans un monde où l’homophobie est encore présente. En tant que figure publique, elle a déjà été la cible de messages haineux de la part de certains détracteurs d’extrême droite. Malgré cela, elle affirme avec courage son identité et sa fierté, s’inscrivant dans la lignée de personnalités politiques qui ont ouvertement parlé de leur orientation sexuelle pour lutter contre les préjugés.
Lucie Castets n’est pas seulement connue pour sa vie personnelle, mais aussi pour son parcours professionnel impressionnant. Économiste et haute fonctionnaire, elle a gravi les échelons pour devenir directrice des finances et des achats de la Ville de Paris. Elle est également cofondatrice et porte-parole du collectif « Nos services publics », un groupe militant pour le renforcement des moyens alloués aux services publics. Elle s’engage activement dans des luttes associatives et sociales, notamment contre la réforme des retraites à 64 ans, et pour la justice sociale.
Son rôle de directrice des finances à Paris a fait l’objet de critiques, certains la rendant co-responsable de la dette publique de la ville. Elle a répondu à ces accusations en expliquant que la dette de la ville n’est pas problématique lorsqu’elle est comparée à celle de l’État, et que Paris a les meilleures notes de solvabilité selon les agences de notation. « La ville a les meilleures notes possibles pour une collectivité », affirme-t-elle, rejetant les attaques comme infondées.
Un parcours politique inspirant
Lucie Castets a été contactée par Olivier Faure, chef du Parti socialiste, pour devenir candidate au poste de Première ministre. Cette nomination, bien que controversée, représente un choix audacieux du NFP pour proposer une alternative politique face à Emmanuel Macron. Castets se présente comme une candidate sérieuse avec une vision pour le pays, mettant l’accent sur des réformes fiscales, l’amélioration du pouvoir d’achat et la fin de la régression des services publics.
En tant que candidate, elle propose une série de réformes destinées à améliorer la vie des citoyens français. Parmi ses priorités figurent l’abrogation de la réforme des retraites d’Emmanuel Macron, une réforme fiscale équitable, l’amélioration du pouvoir d’achat par la revalorisation des salaires et le renforcement des services publics.