Selon les premières informations, Marc a croisé trois individus qui l’ont bousculé sur le trottoir. Face à cette incivilité, il leur aurait demandé de s’excuser. La réaction des jeunes a été aussi rapide qu’incompréhensible : ils ont sorti une bombe lacrymogène et l’ont aspergé au visage. L’homme, désorienté, a alors été mis à terre et roué de coups.
Stéphanie, son épouse, témoigne :
Ils l’ont tabassé à coups de pied et de poing alors qu’il était déjà au sol. Il a crié à l’aide, et une personne, probablement alertée par les bruits, a appelé les secours.
Marc a été pris en charge par les pompiers et transporté en urgence à l’hôpital d’Antibes. Son état est grave, mais son pronostic vital n’est pas engagé. Il souffre de blessures multiples :
- Une perforation du poumon.
- Huit côtes fracturées.
- Des fractures à l’épaule et à la mâchoire.
- Un œil sorti de son orbite.
Toujours hospitalisé en soins intensifs, Marc devra probablement rester en incapacité totale de travail (ITT) pendant au moins six mois, selon les médecins.
La famille de Marc est profondément bouleversée par cet acte gratuit. Stéphanie décrit son mari comme :
un homme sans histoire, travailleur et pacifique
Elle a confié :
Il est méconnaissable. On ne comprend pas comment une telle violence a pu être déclenchée pour une simple remarque.
L’enquête, menée par le commissariat d’Antibes et supervisée par le parquet de Grasse, a été ouverte pour tenter d’identifier les auteurs de cette agression. Les trois individus, décrits comme jeunes, n’étaient plus sur place à l’arrivée de la police. Les forces de l’ordre s’appuient désormais sur les témoignages et les images des caméras de surveillance pour retrouver leur trace.
Un représentant des forces de l’ordre a précisé :
Nous attendons également que la victime puisse être entendue pour recueillir son récit détaillé.
Ce drame relance les débats sur la sécurité aux abords de la gare d’Antibes. L’avenue Jules-Grec, où l’agression s’est produite, est souvent fréquentée tôt le matin par des travailleurs. Certains habitants dénoncent « un sentiment d’insécurité croissant » dans cette zone.
Un commerçant local a déclaré :
Ce genre d’incident choque, mais il faut aussi se poser la question de ce qui est fait pour sécuriser nos rues.