L’incident s’est déroulé tôt le matin, vers 7h30. D’après les témoignages et les enregistrements de vidéosurveillance, Zapeta a utilisé un briquet pour mettre le feu aux vêtements de la victime, sans aucune interaction préalable avec elle. En quelques secondes, ses habits ont été complètement embrasés. Jessica Tisch, commissaire de police de New York, a décrit cet acte comme l’un des « crimes les plus dépravés qu’une personne puisse commettre envers une autre ».
Des employés du métro et des officiers présents sur place ont tenté d’éteindre les flammes avec des extincteurs, mais il était déjà trop tard pour sauver la victime. Zapeta, quant à lui, est resté calmement assis sur un banc à proximité, observant la scène sans intervenir.
Quelques heures après l’incident, des adolescents ont reconnu Zapeta grâce aux images diffusées par la police et ont signalé sa présence dans une autre station. Il a été arrêté par les forces de l’ordre à la station 34th Street-Herald Square, portant les mêmes vêtements qu’au moment du crime. Lors de son arrestation, un briquet a été retrouvé dans sa poche.
Les autorités fédérales ont confirmé que Zapeta était un immigrant guatémaltèque entré illégalement aux États-Unis. Il avait été expulsé en 2018, mais il est revenu dans le pays à une date indéterminée. Son dernier lieu de résidence connu était un refuge pour hommes à Brooklyn, destiné aux personnes souffrant de problèmes de toxicomanie.
Cet acte de violence insensé a suscité de vives réactions. Eric Gonzalez, procureur du district de Brooklyn, a condamné fermement le crime, le qualifiant de « gruesome and senseless act of violence » contre une femme vulnérable. Il a promis de poursuivre Zapeta avec la plus grande sévérité. Ce drame a également relancé le débat sur les politiques d’immigration et la sécurité dans les transports publics.
Zapeta fait face à des accusations de meurtre au premier et au second degré, ainsi que d’incendie criminel. Si reconnu coupable, il pourrait passer le reste de sa vie en prison. Les services de l’immigration ont également indiqué qu’ils entameront des procédures d’expulsion.