Les premiers cas ont été recensés à Boloko, où plusieurs enfants sont tombés malades après avoir consommé une chauve-souris. Fièvre élevée, douleurs musculaires et hémorragies internes figurent parmi les symptômes signalés. La maladie s’est rapidement propagée, atteignant 419 cas confirmés et 53 décès depuis le 21 janvier 2025.
Les autorités sanitaires ont effectué des analyses en laboratoire, mais les résultats se sont révélés négatifs pour Ebola et d’autres virus hémorragiques connus comme le Marburg. En revanche, certains patients ont été testés positifs au paludisme, laissant planer le doute sur une éventuelle co-infection.
Face à l’urgence, les autorités congolaises, en collaboration avec l’OMS, ont mis en place des mesures de quarantaine et intensifié les enquêtes épidémiologiques. L’objectif est d’identifier rapidement l’origine de cette épidémie et d’empêcher sa propagation dans d’autres régions du pays.
Le ministère de la Santé congolais exhorte la population à éviter la consommation d’animaux sauvages, souvent vecteurs de zoonoses. La RDC, régulièrement touchée par des épidémies, doit faire face à un nouveau défi sanitaire dont l’issue reste incertaine.
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