Un record annoncé avant même les épreuves
Lorsque le ministère de l’Éducation nationale a confirmé qu’un candidat de 8 ans était inscrit aux épreuves du baccalauréat 2025, la nouvelle a fait le tour des médias. Ce serait une première dans l’histoire de l’examen français. Jusque-là, le plus jeune bachelier restait Arthur Ramiandrisoa, diplômé en 1989 à seulement 11 ans et 11 mois.
Le jeune élève, en âge d’être scolarisé en CE1 ou CE2, aurait été inscrit en candidat libre. Aucun détail n’a été donné sur son identité ou son académie, le ministère invoquant la nécessité de préserver l’anonymat du mineur.
Un grand absent …
Alors que les résultats du bac sont tombés, une question persiste : ce candidat prodige a-t-il réellement passé les épreuves ? D’après des informations croisées de plusieurs sources, dont le ministère et l’académie de Versailles, la réponse est non. L’élève de 8 ans ne s’est pas présenté aux examens.
Cette absence a rapidement relancé les spéculations. Certains avancent l’hypothèse d’une erreur de saisie, d’autres évoquent une candidature fantôme. Les services du rectorat ont lancé une vérification. La piste la plus probable semble être un bug administratif lié à la date de naissance.
Des précédents bien réels
Malgré ce faux départ, la France a connu des cas de précocité scolaire avérée. En 2024, une candidate de 9 ans inscrite à Strasbourg avait tenté sa chance sans succès. En 2023, un collégien de 12 ans était lui allé jusqu’au bout, décrochant le bac avec succès.
Ces profils précoces sont souvent très médiatisés. Mais passer le bac si jeune reste rare, car la maturité émotionnelle et la gestion du stress comptent autant que les capacités intellectuelles.
Le cas d’Arthur, toujours inégalé
Le nom d’Arthur Ramiandrisoa revient souvent dans ces histoires. À la fin des années 80, il avait obtenu le bac à 11 ans, sans jamais être scolarisé dans un établissement. Sa formation s’est faite à la maison, via une méthode pédagogique unique développée par ses parents. Ce cas reste exceptionnel.
Le père d’Arthur avait même publié un ouvrage : La méthode Arthur, détaillant leur manière d’enseigner à domicile. Un témoignage devenu culte pour les passionnés d’éducation alternative.