Enquête insertion Grandes Ecoles (CGE) 2024

La Conférence des grandes écoles (CGE) réalise chaque année une enquête pour évaluer l’employabilité des jeunes diplômés entrant sur le marché du travail. Pour la 32e édition de cette enquête, la CGE a recueilli des données auprès de 203 000 diplômés, entre décembre 2023 et mars 2024. Parmi les 203 établissements interrogés, on compte 139 écoles d’ingénieurs, 37 écoles de management et 27 écoles spécialisées, comme les écoles d’art et de journalisme.
enquete insertion cge 2024

Une insertion professionnelle qui se maintient

D’après l’enquête, 85,8 % des diplômés de la promotion 2023 ont trouvé un emploi après la fin de leurs études, une légère baisse comparée aux 90,5 % de l’année précédente. Les diplômés des écoles d’ingénieurs affichent le meilleur taux d’emploi avec 89,6 %, suivis par les diplômés des écoles de management avec 81,2 %, et ceux des autres spécialités avec 81,5 %. Les hommes ont un taux d’insertion professionnelle légèrement supérieur à celui des femmes, avec respectivement 82,9 % et 79,6 %.

La CGE note que le recrutement des diplômés est resté rapide, avec environ 85 % d’entre eux embauchés moins de deux mois après la fin de leurs études. Près de 67 % avaient déjà un emploi avant même l’obtention de leur diplôme.

Diversité des structures d’emploi

Les jeunes diplômés ne se dirigent pas exclusivement vers les grandes entreprises du CAC 40. En effet, ils s’insèrent dans une variété de structures. Environ 6,2 % des diplômés travaillent dans des très petites entreprises (TPE), 32,3 % dans des petites et moyennes entreprises (PME), 29,9 % dans des entreprises de taille intermédiaire (ETI), et 31,6 % dans des grandes entreprises de plus de 5000 employés.

Mobilité internationale

La mobilité internationale reste attrayante pour les jeunes diplômés, avec 1 sur 9 trouvant un emploi à l’étranger. Parmi eux, près de la moitié choisissent de rester en Europe, avec la Suisse (15,4 %), l’Allemagne (9,4 %) et le Luxembourg (9,2 %) comme destinations préférées. Hors Union européenne, le Royaume-Uni attire 8,3 % des diplômés, suivi par le Canada à 7,8 %.

Salaires en augmentation

Les salaires des jeunes diplômés sont en hausse. En 2024, le salaire moyen hors primes s’élève à 39 010 euros bruts annuels, contre 38 184 euros en 2023. Les managers sont les mieux rémunérés avec un salaire moyen de 40 241 euros bruts annuels, suivis par les ingénieurs à 38 520 euros, et les diplômés d’autres spécialités à 38 029 euros. Cette augmentation salariale (+2,2 %) compense la hausse des prix (+1,3 %).

Inégalités salariales persistantes

Malgré l’augmentation générale des salaires, les disparités entre hommes et femmes persistent. Les hommes gagnent en moyenne 39 804 euros bruts annuels, contre 37 835 euros pour les femmes, soit un écart de 5,2 %. Chez les ingénieurs, cet écart est de 5 %, et chez les managers, il atteint 7 %.

Importance croissante de la RSE

Les questions de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) gagnent en importance pour les jeunes diplômés et les employeurs. En 2024, 41,7 % des postes concernent la RSE, dont 88,7 % sont liés à l’environnement. Environ 68,6 % des diplômés recrutés dans ces emplois estiment avoir acquis les compétences nécessaires en matière de transformations environnementales.

L’enquête de la CGE 2024 révèle que malgré une légère baisse du taux d’insertion professionnelle, les jeunes diplômés continuent de s’intégrer rapidement sur le marché du travail, avec une préférence pour divers types de structures et une mobilité internationale notable. Les salaires sont en hausse, mais des efforts restent nécessaires pour réduire les inégalités salariales entre hommes et femmes. L’importance accrue de la RSE et des compétences environnementales montre l’évolution des priorités des diplômés et des entreprises.

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