Une méthode pensée pour comprendre, pas pour réciter
Un apprentissage en 3 temps : concret, imagé, abstrait
La méthode Singapour repose sur une logique simple : partir du réel pour aller vers l’abstrait. Elle utilise l’approche CPA :
- Concret : manipulation d’objets comme des cubes ou des jetons
- Pictural : dessins et schémas pour visualiser
- Abstrait : utilisation des chiffres et des symboles
Exemple : pour apprendre que 7 + 5 = 12, l’enfant commence par manipuler 7 bonbons et en ajoute 5, puis il dessine ces objets, et seulement après, il passe à l’opération chiffrée.
Une progression spiralaire pour ne laisser personne de côté
Pas de saut de niveau ni d’empilement de formules à apprendre par cœur. La méthode avance étape par étape, avec des allers-retours réguliers sur les notions vues. On parle de pédagogie spiralaire : une même notion est revisitée, approfondie, et maîtrisée sur le long terme.
Niveau scolaire | Notion introduite |
---|---|
CP | Première approche de la division, sans symbole |
CE1 | Utilisation du symbole ÷ |
CE2 | Divisions avec reste |
Une pédagogie claire et modélisée
Les enseignants expliquent chaque étape du raisonnement. Le comment et le pourquoi sont au cœur de la méthode. Cela aide les enfants à développer une vraie logique mathématique, au lieu de simplement appliquer des recettes toutes faites.
Pourquoi la méthode séduit autant d’écoles et de familles
Des maths ludiques et concrètes
Les enfants apprennent à travers des problèmes proches de leur quotidien. On parle de bonbons, de parts de gâteaux ou de groupes de copains. Cette mise en situation rend les maths moins intimidantes et beaucoup plus accessibles.
Une vraie appropriation des concepts
En manipulant, dessinant, comparant, les élèves comprennent réellement ce qu’ils font. Résultat : une mémoire durable et une capacité à réutiliser les notions dans d’autres contextes.
Un boost de confiance en soi
La réussite est progressive et valorisée. Les enfants se sentent capables et ne décrochent plus. Cette montée en confiance est un levier essentiel pour réussir à l’école.
Ce que ça change pour les parents
Des devoirs plus visuels
Attendez-vous à voir arriver des cubes, des dessins et des schémas. C’est voulu : le raisonnement passe avant le résultat. Mieux vaut comprendre l’idée du partage que réussir une division par cœur.
Un vocabulaire nouveau
Barres de comparaison, modélisation, schéma en barres… Ces termes peuvent sembler flous au début, mais ils deviennent vite familiers. L’important, c’est de suivre le raisonnement de l’enfant, pas de tout maîtriser.
Un rôle plus accompagnant que dirigeant
Plus besoin de corriger systématiquement ou de donner la bonne réponse. Il s’agit plutôt de poser des questions, reformuler, aider à visualiser. C’est une nouvelle façon d’accompagner les devoirs, plus sereine.
FAQ : ce que vous vous demandez sûrement
Est-ce que cette méthode va remplacer l’ancienne ?
Oui, mais progressivement. Depuis septembre 2024, elle est mise en place au CP et en maternelle. Les autres niveaux suivront année après année.
Est-ce adapté à tous les enfants ?
Oui. La méthode fonctionne très bien avec les élèves en difficulté comme avec ceux qui ont besoin d’être challengés. Sa progression lente mais sûre rassure tout le monde.
Et pour les enfants en difficulté avec les maths ?
La méthode est pensée pour eux. En rendant les concepts visuels et logiques, elle aide à dépasser les blocages habituels.
Est-ce que ça marche aussi en français ?
La méthode est spécifique aux maths, mais certains principes (progressivité, explicitation, manipulation) peuvent inspirer l’enseignement du français… et c’est déjà en cours chez Nomad Education.