Contrairement à certaines informations personnelles anonymisées sur Parcoursup (nom, adresse), le lycée d’origine figure dans les dossiers transmis aux commissions d’examen des vœux. Cependant, son poids varie selon les formations :
- Dans les universités, notamment en licence, cet élément est rarement pris en compte.
- Dans les classes préparatoires et certaines écoles d’ingénieurs ou de commerce, le lycée d’origine peut avoir une importance plus grande, notamment pour ajuster la sélection ou favoriser la diversité.
Pourquoi certaines formations considèrent-elles le lycée d’origine ?
Certaines écoles et classes préparatoires justifient l’usage de ce critère par plusieurs raisons :
- Garantir une mixité sociale : Certaines formations souhaitent diversifier leurs effectifs et attirer des étudiants venant de lycées moins réputés.
- Analyser le niveau des élèves selon leur environnement scolaire : Un 14/20 dans un lycée très exigeant peut avoir une signification différente par rapport à un 14/20 obtenu dans un lycée moins sélectif.
- Adapter la sélection selon le classement interne du lycée : Certaines formations préfèrent prendre en compte la position de l’étudiant dans sa classe plutôt que sa moyenne brute.
Les lycéens des établissements privés sont-ils désavantagés ?
Contrairement aux idées reçues, les lycéens issus d’établissements privés ne sont pas pénalisés sur Parcoursup.
L’objectif principal des formations est de juger les compétences académiques et la motivation des candidats, indépendamment de leur établissement d’origine. Toutefois, dans certains cas, un lycée d’origine peut constituer un facteur d’ajustement dans le but d’encourager une plus grande diversité sociale et géographique.
Faut-il anonymiser le lycée d’origine ?
L’anonymisation du lycée d’origine est une idée régulièrement débattue. Certaines institutions, comme la Cour des comptes ou le Défenseur des droits, ont recommandé de le supprimer des dossiers Parcoursup pour éviter tout risque de discrimination.
Cependant, certaines écoles et prépas considèrent que cette mesure pourrait être contre-productive, en les privant d’un outil facilitant la mixité sociale et la reconnaissance de parcours méritants. La ministre de l’Enseignement supérieur a d’ailleurs confirmé en 2023 que cet usage pouvait être un outil d’égalité des chances.
Au final, bien que le lycée d’origine puisse être un critère pris en compte dans certaines formations, il n’est pas déterminant. Ce sont avant tout les notes, le classement dans la classe, les compétences et la motivation qui jouent un rôle crucial dans l’admission.
Les candidats doivent donc avant tout se concentrer sur leur dossier scolaire et leur projet d’études, tout en gardant à l’esprit que, selon les formations visées, leur lycée peut être un élément parmi d’autres dans le processus de sélection.
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