Google déclasse les sites qui utilisent l’IA

Depuis le début de l’année 2025, Google durcit clairement sa politique envers les contenus créés par intelligence artificielle. Ce n’est pas l’utilisation de l’IA en elle-même qui pose problème, mais la manière dont elle est exploitée par certains sites. Produire à la chaîne, sans valeur ajoutée, sans vérification, sans objectif clair pour l’utilisateur… ça, Google n’en veut plus.
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Des critères très clairs dans les guidelines

Le document Search Quality Evaluator Guidelines de janvier 2025 ne laisse pas de place au doute. Les contenus rédigés automatiquement, sans effort visible, sont directement classés en « lowest quality ». Que ce soit du texte, de l’audio, de la vidéo ou même une image : si c’est copié, paraphrasé ou généré de manière automatique, Google le déclasse.

Ce qui est visé, ce n’est pas l’outil, mais l’intention. Une IA peut être un assistant utile, mais elle ne doit pas remplacer l’humain. Créer 500 pages de contenu insipide pour essayer de monter dans les résultats de recherche, c’est une stratégie qui ne fonctionne plus.

Comment Google repère les contenus IA

On pourrait penser que Google ne peut pas faire la différence entre un texte rédigé à la main et un contenu généré par un robot. Pourtant, plusieurs signaux trahissent un usage mal encadré de l’intelligence artificielle :

Des incohérences entre le fond et la forme

Certains sites annoncent traiter un sujet précis (santé, parentalité, finance…), mais leurs mentions légales indiquent qu’ils sont « expérimentaux » ou pilotés par une IA. Ce manque de clarté est un mauvais point pour Google.

Un contenu flou, sans auteur identifiable

De plus en plus de pages sont signées par des profils fictifs. Photos générées, biographies créées par IA… Google le sait. L’absence de transparence sur la source du contenu est un facteur de déclassement.

Des tournures typiques des IA

Certains contenus laissent clairement apparaître leur origine. Phrases comme « en tant que modèle de langage », références à des données obsolètes, transitions mal ficelées… Les rédacteurs IA laissent des traces, et Google les traque.

Google vise les abus, pas l’innovation

Ce que Google veut éviter, c’est la pollution numérique. Des sites remplis de textes génériques, sans profondeur, sans idée forte. L’objectif, c’est de préserver une expérience de recherche de qualité, et de maintenir la confiance des utilisateurs.

Publier 300 pages juste pour le SEO, sans se soucier de l’utilité réelle du contenu, c’est clairement dans le viseur. L’algorithme ne laisse plus passer ce genre de pratiques.

Le fantasme du site 100 % IA

Créer un site avec l’IA, c’est possible. Mais ce n’est pas parce que c’est faisable que c’est une bonne idée. Comme pour bâtir un mur avec des tutos YouTube, le résultat peut vite s’effondrer.

Un site, c’est bien plus que quelques pages joliment rédigées. C’est du travail sur la stratégie de contenu, le SEO, l’ergonomie, le branding, la performance technique. Bref, un vrai métier.

Ce que veulent les internautes

Les gens ne cherchent pas du contenu généré à la va-vite. Ils veulent des articles pertinents, écrits par des humains, avec une vraie expertise et une vraie vision. Ils veulent apprendre, se divertir, comprendre. Pas tomber sur une soupe tiède sans saveur.

Ce qu’ils attendent :

  • Des pages structurées et faciles à lire
  • Des infos vérifiées et actuelles
  • Des auteurs crédibles, qu’on peut retrouver ailleurs
  • Une vraie personnalité de marque ou de ton

L’humain reste le facteur clé

Le seul vrai levier de différenciation, c’est l’intelligence humaine. C’est elle qui fait des choix stratégiques, qui comprend les enjeux, qui ajuste la ligne éditoriale, qui sent le bon moment pour publier, réagir, rebondir.

L’IA, c’est un bon outil. Mais elle ne pense pas, ne ressent pas, ne décide pas. Elle assiste. C’est tout. Elle ne remplace pas un rédacteur web, un stratège SEO, un UX designer ou un content manager.

Des questions simples pour savoir si ton contenu est utile

Avant de publier, pose-toi ces deux questions :

  • Pourquoi je publie cette page ? Est-ce pour aider quelqu’un, ou juste pour booster mon trafic ?
  • Qu’est-ce que j’apporte de nouveau ? Est-ce que je recycle l’info ou j’apporte une vraie vision ?

Si tu n’as pas de réponse claire, il vaut peut-être mieux t’abstenir.

L’IA utile, c’est celle qui enrichit

Ce que Google valorise, c’est l’originalité, la profondeur, la pertinence. Si ton IA t’aide à mieux t’organiser, à prototyper un plan, à résumer des points clés ou à gagner du temps sur des tâches répétitives : fonce. Mais n’oublie jamais d’intervenir, de valider, de reformuler.

Un bon contenu, c’est un mix d’analyse humaine, de maîtrise technique, et d’empathie pour l’utilisateur. L’IA ne pourra pas te l’offrir sur un plateau.

Les pros du web ont encore de beaux jours devant eux.

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