Une montée en puissance fulgurante
Dès le départ, Skype connaît un succès impressionnant. En 2004, il rassemble déjà des millions d’utilisateurs. En 2008, il en compte plus de 400 millions. Grâce à sa simplicité d’utilisation et la qualité de ses appels, Skype devient rapidement un incontournable de la communication en ligne.
Le virage Microsoft : début des ennuis
Microsoft rachète Skype en 2011 pour 8,5 milliards de dollars. Problème : le logiciel repose sur une architecture peer-to-peer qui devient vite obsolète. Microsoft tente une transition vers le cloud, mais cela provoque des bugs, pannes et un détachement progressif des utilisateurs.
En 2017, Microsoft tente de relancer Skype avec une interface façon Snapchat : Stories, émojis, design tape-à-l’œil. C’est un échec. Les utilisateurs fuient et la note de l’appli s’écroule sur les stores. Microsoft revient en arrière, mais l’image du logiciel est sérieusement endommagée.
Teams prend le relais
La sortie de Microsoft Teams en 2017 marque un tournant. D’abord destiné aux pros, Teams finit par remplacer Skype dans tous les usages. Lors de la pandémie, Microsoft choisit clairement de pousser Teams plutôt que Skype. Le logiciel bleu reste sur la touche.
Le Covid aurait pu être l’occasion rêvée pour Skype de briller. Mais pendant que Zoom gagne des millions d’utilisateurs, Skype patine. Résultat : 40 millions d’utilisateurs actifs en 2020 contre 300 millions pour Zoom.
Microsoft propose aux utilisateurs de Skype de migrer leurs données vers Teams en utilisant les mêmes identifiants. Il est aussi possible de récupérer ses conversations et fichiers avant leur suppression en janvier 2026.
Les meilleures alternatives à Skype
- Zoom : idéal pour les appels en groupe et les visios pro.
- Google Meet : simple, efficace et sans installation.
- Discord : parfait pour les groupes d’amis et les communautés.
- Signal : axé sur la sécurité et la confidentialité.
- Slack : pour combiner messagerie, appels et productivité.
Un logiciel qui a marqué l’histoire
Skype, c’était plus qu’un logiciel. C’était un outil du quotidien, utilisé pour étudier, travailler, jouer ou raccourcir les distances avec ses proches. Il a influencé notre façon de communiquer et laissé une vraie empreinte sur les années 2000-2010.
Son arrêt n’est pas seulement une décision stratégique. C’est aussi la fin d’une application qui a accompagné toute une génération.