Selon plusieurs rapports, les autorités marocaines auraient recours à des méthodes cruelles pour réduire la population canine. Les chiens seraient empoisonnés avec des substances toxiques comme la strychnine, abattus à l’arme à feu ou enfermés dans des centres qui serviraient de crématoriums déguisés. Des scènes de violence impliquant des battues publiques ont également été signalées, avec des chiens laissés grièvement blessés avant d’être euthanasiés de manière inhumaine.
Des organisations telles que la Coalition internationale pour le bien-être animal alertent sur cette situation, estimant que près de 30 millions de chiens pourraient être affectés par ces mesures au cours des prochaines années.
La célèbre primatologue et militante des droits des animaux, Jane Goodall, a pris position contre ces pratiques. Dans une lettre adressée à la FIFA, elle a fermement condamné cette campagne, déclarant :
« Ces massacres brutaux, exécutés au nom du football, sont inacceptables. La FIFA doit suspendre l’organisation du tournoi au Maroc tant que ces atrocités ne cesseront pas. »
Elle a également souligné que des alternatives humaines, comme les programmes de stérilisation, de vaccination et de remise en liberté (TNVR), existent pour gérer les populations de chiens errants.
En 2024, le gouvernement marocain avait affirmé avoir mis fin aux pratiques d’abattage des chiens errants au profit de solutions éthiques. Cependant, depuis l’annonce en 2023 de l’attribution de la Coupe du Monde au Maroc, les témoignages d’abattages se multiplient. Les associations locales dénoncent une recrudescence des violences, exacerbée par la pression internationale liée à l’organisation de cet événement sportif.
Le Maroc, en tant que destination touristique, cherche à projeter une image positive auprès des millions de visiteurs attendus pour la Coupe du Monde. Les chiens errants, présents en grand nombre dans les grandes villes, sont perçus par certains comme une nuisance. Cette vision pousse les autorités à privilégier des solutions radicales, malgré les critiques internationales.
Cependant, ces pratiques pourraient ternir l’image du pays et compromettre son attractivité touristique. Des campagnes sur les réseaux sociaux appellent déjà au boycottage du Maroc et des sponsors officiels du tournoi si ces actions se poursuivent.
Jusqu’à présent, la FIFA n’a pas publié de communiqué officiel concernant cette affaire. Selon certaines sources, l’organisation surveillerait de près la situation et aurait entamé des inspections des sites prévus pour accueillir les matchs. Cependant, cette inaction est vivement critiquée par les défenseurs des animaux, qui exigent une prise de position claire.
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