Les concours pour entrer en école vétérinaire
Le concours A
Ce concours s’adresse aux étudiants ayant suivi une classe préparatoire BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la terre) ou TB (technologie-biologie).
- Programme étudié : les matières principales incluent la biologie, la chimie et les mathématiques.
- Objectif : il prépare les étudiants à réussir des épreuves écrites et orales très sélectives.
Ce concours est souvent considéré comme le chemin le plus direct pour intégrer une école nationale vétérinaire.
Le concours B
Ce concours est destiné aux étudiants ayant validé deux ou trois années de licence dans des disciplines comme les sciences de la vie, les sciences de la matière ou encore la chimie.
- Points clés :
- Des parcours spécifiques dans certaines universités permettent une préparation approfondie.
- Les cours incluent des renforcements en mathématiques, physique et biologie.
- Avantages : ce parcours offre une plus grande autonomie dans l’apprentissage.
Le concours C
Ce concours est conçu pour les étudiants détenant un BTS, un BTSA ou un BUT dans des spécialités liées à la biologie, la chimie ou les procédés industriels.
- Enjeux académiques : il comporte des épreuves écrites en mathématiques, biologie et physique, complétées par des entretiens oraux.
- Atout : il offre une opportunité aux étudiants ayant suivi une voie professionnelle de réintégrer un parcours vétérinaire.
Le concours D
Ce concours s’adresse aux titulaires d’un master en biologie ou d’un diplôme en médecine, pharmacie ou chirurgie dentaire.
- Profil requis : des compétences solides en recherche et une grande capacité d’analyse.
- Spécificités : il permet une intégration en école vétérinaire dans un cadre réservé aux profils experts.
Le concours E
Ouvert aux étudiants des écoles normales supérieures (ENS), ce concours offre un accès très limité à une formation vétérinaire.
Le choix de la licence pour préparer les études vétérinaires
De nombreuses universités proposent des parcours de licence conçus pour préparer le concours B. Ces parcours incluent des cours renforcés en sciences et des évaluations ciblées sur les compétences nécessaires pour le concours.
- Domaines recommandés : sciences de la vie, biologie, chimie ou encore écologie.
- Objectifs :
- Acquérir des bases scientifiques solides.
- Se familiariser avec les épreuves spécifiques du concours.
- Développer une réelle autonomie dans l’apprentissage.
Comment maximiser ses chances de réussite ?
Se préparer efficacement au concours
Pour réussir, il est important de s’investir pleinement dans les matières clés comme les mathématiques, la chimie et la biologie.
- Stages et expériences pratiques : multiplier les stages en clinique vétérinaire ou en exploitation agricole peut renforcer la candidature.
- Préparation aux oraux : travailler son aisance à l’oral et son argumentation est essentiel pour convaincre le jury.
Bien choisir son parcours universitaire
Les étudiants doivent cibler des universités offrant des parcours adaptés. Il est aussi utile de consulter les taux de réussite des préparations universitaires aux concours.
- Critères de sélection :
- Qualité de l’encadrement.
- Disponibilité de cours spécifiques pour le concours.
- Soutien pédagogique et accompagnement personnalisé.
Le métier de vétérinaire
Une fois diplômé, le vétérinaire peut choisir d’exercer dans différents secteurs :
- Cabinet privé : soins aux animaux de compagnie ou aux animaux de rente.
- Industrie : fabrication de médicaments et aliments pour animaux.
- Santé publique : contrôle sanitaire et recherche biomédicale.
Ces multiples possibilités font du métier de vétérinaire une profession attractive et pleine de perspectives.
Lire aussi : top 10 des métiers avec les animaux qui recrutent le plus