Selon les informations rapportées par Le Parisien, la plaignante avait consulté l’ostéopathe pour des douleurs aux côtes. Lors de la première séance, elle aurait subi des attouchements, notamment au clitoris, par-dessus ses sous-vêtements. L’ostéopathe aurait justifié ces gestes en affirmant qu’ils étaient nécessaires pour atténuer sa douleur.
Après cette première expérience traumatisante, l’actrice a pris l’initiative d’enregistrer en audio et vidéo la séance suivante. Ce deuxième rendez-vous aurait confirmé ses craintes : le praticien aurait répété les mêmes gestes, incluant des attouchements sur la poitrine et les parties intimes. Selon la plaignante, ces manipulations s’étaient déroulées à travers ses sous-vêtements, accompagnées d’explications déstabilisantes pour « relâcher les tensions ».
Lors de cette deuxième séance, l’ostéopathe serait allé encore plus loin en se déshabillant et en demandant à l’actrice de le toucher. Celle-ci aurait refusé avec fermeté. Malgré ce refus, le praticien aurait persisté, lui retirant son string et pratiquant un cunnilingus. L’actrice aurait finalement réussi à s’échapper.
Suite à ces faits, une plainte a été déposée par la comédienne le lundi soir. Le parquet de Paris a confirmé que cette plainte inclut des accusations de viol et d’agression sexuelle. Les autorités judiciaires ont immédiatement confié l’enquête à la police judiciaire.
Cette affaire intervient alors que la lutte contre les violences sexuelles continue de mobiliser la société et les instances judiciaires. Elle illustre une fois de plus les difficultés auxquelles les victimes peuvent être confrontées lorsqu’elles tentent de faire valoir leurs droits et de dénoncer des actes d’abus.
L’identité de la plaignante n’a pas été rendue publique, mais l’affaire fait grand bruit en raison de la notoriété de Plus belle la vie, série emblématique de la télévision française. Diffusée pendant 18 ans avant de s’arrêter en 2022, cette fiction reste dans les mémoires pour avoir abordé des sujets de société comme les discriminations, les inégalités ou encore les violences faites aux femmes.
La victime aurait exprimé un sentiment de tétanisation face à l’attitude de l’ostéopathe, ce qui est courant dans ce type de situation. Ce cas souligne l’importance de briser le silence et de mettre en place des dispositifs permettant aux victimes de se faire entendre tout en étant soutenues psychologiquement et juridiquement.
Les associations de lutte contre les violences sexuelles ont salué le courage de la victime pour avoir dénoncé les faits et documenté la séance. Elles rappellent que les agressions sexuelles dans un cadre médical sont malheureusement trop fréquentes et souvent sous-dénoncées.