« Notre État de droit l’autorise », a-t-elle précisé, en faisant référence aux conditions de détention et aux droits des prisonniers en France.
Un mariage religieux en prison
Salah Abdeslam aurait épousé religieusement sa compagne pendant son incarcération. Son identité n’a pas été dévoilée, mais elle ferait partie des centaines de femmes qui lui ont écrit en prison. Parmi ces nombreuses admiratrices, il aurait fait le choix d’une correspondante avec laquelle il a développé une relation durable.
L’annonce de cette future paternité suscite de nombreuses réactions, notamment auprès des familles des victimes des attentats. Pour certains, cette nouvelle est difficile à entendre, rappelant que l’auteur des pires attaques terroristes en France peut encore mener une vie privée malgré sa condamnation à la perpétuité.
De nombreuses voix s’élèvent également pour critiquer le fait qu’un individu condamné pour terrorisme puisse entretenir une relation amoureuse et fonder une famille derrière les barreaux.
En France, même les détenus condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité conservent certains droits fondamentaux, notamment celui d’entretenir des correspondances et de contracter un mariage. Il est également possible, sous certaines conditions, d’avoir des visites conjugales.
Dans certains cas, les prisonniers peuvent concevoir un enfant grâce à des dispositifs légaux permettant des rencontres en milieu carcéral, bien que ce sujet reste tabou et rarement abordé publiquement.
Depuis son arrestation en mars 2016, Salah Abdeslam a passé la majeure partie de sa détention en France. Après son procès à Paris en 2022, il avait été temporairement transféré en Belgique pour être jugé pour les attentats de Bruxelles de 2016, avant d’être ramené définitivement en France en février 2024.
L’homme purge actuellement sa peine à perpétuité dans une prison française, sous un régime de haute sécurité, sans aucune possibilité de remise en liberté.
L’annonce de sa paternité ne change en rien son statut carcéral, mais elle soulève des questions sur les droits des détenus les plus dangereux et sur l’accès aux relations personnelles en milieu carcéral.
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