Katy Perry explose son bilan CO2

Lundi 14 avril, Katy Perry a pris place à bord d’une fusée Blue Origin, la société du milliardaire Jeff Bezos, pour un vol touristique de seulement onze minutes. Ce vol, qui devait être « inspirant » selon la chanteuse, a généré un tollé en raison de son énorme impact environnemental.
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Un impact carbone énorme pour un vol de quelques minutes

À première vue, la fusée New Shepard semble moins polluante car elle utilise de l’oxygène et de l’hydrogène liquide. Pourtant, la production d’hydrogène repose largement sur des énergies fossiles, entraînant d’importantes émissions de CO₂.

Chaque lancement libérerait environ 93 tonnes de dioxyde de carbone, soit 15,5 tonnes de CO₂ par passagère pour un vol de onze minutes, l’équivalent de un an et demi d’émissions d’un Français moyen.

Avec les émissions indirectes prises en compte, le chiffre grimpe à 429 tonnes de CO₂ par personne. C’est plus de 200 fois ce qu’une personne devrait émettre en un an pour respecter les engagements climatiques mondiaux.

Une mission critiquée jusque sur les réseaux

Les réactions n’ont pas tardé. Sur TikTok, des critiques fusent contre Katy Perry, l’accusant de participer à la destruction écologique. Des appels au boycott de sa musique et de sa tournée émergent rapidement.

Avant le décollage, Katy Perry affirmait que son vol était « pour la planète » et non pour elle. Une justification que beaucoup jugent hors sol face à l’énorme coût écologique de son aventure spatiale.

Blue Origin prétend œuvrer pour la planète avec ses fusées « propres » et réutilisables. Pourtant, la pollution indirecte liée à la production et à la construction reste considérable.

Le cas de Katy Perry n’est qu’un exemple parmi d’autres. Depuis quelques années, les ultra-riches utilisent le tourisme spatial comme un loisir, au détriment de l’équilibre écologique mondial.

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