Après ses premières années de scolarité, il poursuit son éducation à la Ludgrove School dans le Berkshire, un internat renommé où il développe une véritable passion pour le sport, notamment le polo et le rugby à XV.
Un passage remarqué à Eton College
En 1998, Harry est admis à Eton College, l’un des établissements les plus réputés du Royaume-Uni, connu pour accueillir de nombreux aristocrates et futurs dirigeants. À Eton, il étudie trois matières principales : la géographie, l’art et l’histoire de l’art.
En 2003, il obtient deux A-Levels : un B en art et un D en géographie. Bien que ses résultats académiques soient mitigés, ses talents sportifs et son charisme naturel attirent l’attention.
Une année sabbatique loin des bancs d’école
À la fin de ses études secondaires, plutôt que de poursuivre à l’université, Harry décide de prendre une année sabbatique. Il voyage en Afrique, en Argentine et en Australie, effectuant divers travaux humanitaires et agricoles.
Ce périple a un impact profond sur lui, en particulier son expérience au Lesotho où il travaille avec des enfants orphelins. C’est là qu’il pose les bases de son engagement futur dans les œuvres caritatives.
La voie militaire : un nouveau chapitre
En 2005, Harry s’engage à l’académie royale militaire de Sandhurst. Pendant un an, il suit une formation exigeante d’officier cadet, avant d’être promu sous-lieutenant dans les Blues and Royals, un régiment de cavalerie de l’armée britannique.
Son rêve est clair : être traité comme n’importe quel soldat. En 2007, il est finalement déployé en Afghanistan sous le pseudonyme de Harry Wales. Sa participation au conflit, bien que écourtée après une fuite dans les médias, renforce son image de prince au service de son pays.
Une formation de pilote d’hélicoptère en poche
Déterminé à continuer son engagement militaire, Harry suit une formation de pilote d’hélicoptère sur des appareils d’attaque Apache. Il reçoit ses ailes de pilote en mai 2010, lors d’une cérémonie présidée par son père, le prince Charles.
Il terminera sa formation aux États-Unis avant de retourner en Afghanistan en 2012 pour un second déploiement, cette fois comme copilote tireur sur Apache.
Un changement de cap professionnel
Après dix ans de service militaire, Harry quitte l’armée en 2015. Il se consacre alors pleinement à des missions caritatives, en particulier à travers la création des Invictus Games, une compétition sportive pour les soldats blessés et handicapés.
Son retrait progressif des devoirs royaux, puis son départ officiel en 2020 avec Meghan Markle, marquent un nouveau tournant. Il s’installe aux États-Unis et signe plusieurs contrats, dont un avec la startup de la Silicon Valley BetterUp où il travaille comme Chief Impact Officer.
Un engagement constant pour des causes majeures
Bien qu’il ait quitté la famille royale, Harry continue de s’impliquer dans des projets caritatifs. Sentebale, African Parks, les Invictus Games… le duc de Sussex reste fidèle aux causes qui lui tiennent à cœur : les anciens combattants, la santé mentale et la protection de l’environnement.
Son livre autobiographique, Le Suppléant, publié en 2023, revient sur ses expériences personnelles, son parcours militaire et ses relations familiales tumultueuses. Ce succès planétaire confirme que, malgré son éloignement de la royauté, Harry reste une figure incontournable de la scène médiatique.
Le chemin de Prince Harry montre une personnalité en quête de sens, oscillant entre tradition et modernité. De ses débuts sur les bancs d’Eton à son implication dans des startups innovantes, son parcours illustre un mélange unique de privilège, d’épreuves et de réinvention permanente.
