À l’origine de ce projet, une activité en cinquième à l’école Commodore MacDonough STEM Academy à Middletown. La consigne : imaginer une solution pour sécuriser les écoles en cas de pandémie. Inspirée par le contexte du COVID-19, Eniola a décidé de créer un système de filtration d’air à bas coût.
Son invention est réalisée avec des éléments simples : un ventilateur, quatre filtres de four, du carton et du ruban adhésif. Le tout pour un coût de fabrication d’environ 60 dollars par unité.
L’air est aspiré par les côtés et expulsé vers le haut, purifié au passage par les filtres. Un système aussi économique qu’efficace.
Pour valider son efficacité, Eniola a reçu le soutien de chercheurs de l’Université du Connecticut (UConn).
Les tests ont été concluants : selon l’Environmental Protection Agency (EPA), le dispositif élimine plus de 99 % des virus aéroportés.
En octobre 2024, la Commission des Obligations du Connecticut a approuvé un financement de 11,5 millions de dollars pour équiper les écoles de l’État.
Le projet s’inscrit dans le programme SAFE-CT (Supplemental Air Filtration for Education), qui vise à équiper chaque classe publique avec des systèmes de purification d’air fiables.
Le sénateur Matt Lesser a qualifié Eniola de fabulous, saluant son ingéniosité et l’impact de son invention. Elle prouve qu’avec peu de moyens, on peut proposer une solution concrète à un problème mondial.
Eniola ne veut pas s’arrêter à son État. Son rêve est que son filtre soit utilisé dans les écoles du pays entier, et pourquoi pas dans le monde.
« Beaucoup de gens ne réalisent pas que la seule chose qui les sépare de la maladie, c’est la science”, explique-t-elle.
