Lors d’un direct sur sa chaîne Twitch, Michou n’a pas caché les dépenses énormes nécessaires au bon fonctionnement de son équipe. Avec des frais de fonctionnement dépassant les 200 000 €, il a expliqué comment les coûts liés aux joueurs, au staff et aux infrastructures sont répartis. « Ce n’est pas 200 000 de ma poche », a précisé Michou, soulignant l’importance des sponsors dans ce modèle économique.
La Kings League rémunère les dix joueurs de chaque équipe, mais les autres coûts sont à la charge des clubs. « Si on veut ajouter des primes de match, c’est à nous de les financer », a expliqué Michou, détaillant également le rôle des wild cards, ces joueurs supplémentaires que les présidents peuvent ajouter à leur équipe.
Les entraînements représentent également une grosse partie du budget. Michou a révélé que chaque session d’entraînement à Jean Bouin, un stade emblématique de Paris, coûtait environ 4 500 € pour trois heures. Ces dépenses s’ajoutent à la logistique des matchs, aux salaires et aux primes, formant ainsi un puzzle financier complexe.
La compétition repose en grande partie sur le soutien des sponsors, mais aussi sur l’investissement personnel des présidents des équipes, qui doivent jongler avec les aspects logistiques et financiers. Le modèle économique de la Kings League est basé sur une dynamique où passion et gestion financière se croisent. Les présidents comme Michou, Squeezie ou Domingo investissent leur temps et leur argent pour attirer l’attention du public et offrir un spectacle inédit.
La Kings League a rapidement gagné en popularité grâce à l’implication des influenceurs et à la diffusion des matchs sur des plateformes comme Twitch. Cette ligue fermée offre une expérience unique, où sport et divertissement se mélangent. Chaque semaine, les audiences explosent, transformant les matchs en événements mondiaux suivis par des millions de spectateurs.
Bien que la ligue soit principalement composée de personnalités publiques et de célébrités de l’internet, la Kings League reste accessible à tous, avec des matchs diffusés gratuitement. Cette ouverture a permis à la compétition de se faire une place dans le cœur des jeunes, passionnés de football et de culture numérique.
En plus de la gestion de son club, Michou et les autres présidents se retrouvent sous pression, surtout avec l’approche de la Kings World Cup, prévue pour juin 2025. Cet événement marquera un tournant pour la compétition, avec des équipes internationales s’affrontant dans un tournoi inédit. Le défi est de taille : maintenir l’engouement, gérer les finances et offrir un spectacle digne de ce nom à leurs fans.
