Kim Kardashian braquée à Paris : les condamnations enfin rendues

Le verdict est tombé pour les auteurs du braquage de Kim Kardashian, commis en octobre 2016 dans un hôtel parisien. À l’époque, la star américaine avait été ligotée et menacée avec une arme dans sa chambre, en pleine Fashion Week. Neuf personnes âgées, surnommées par la presse les « papys braqueurs », comparaissaient devant la cour d’assises de Paris.
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Malgré la gravité des faits, les accusés ont reçu des peines relativement légères. Le principal suspect, Aomar Aït Khedache, désigné comme le « cerveau » du braquage, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. En raison d’une confusion de peine avec une précédente condamnation, il ne retournera pas en détention.

Qui sont les papys braqueurs ?

Parmi les autres condamnés figurent :

  • Yunice Abbas : 7 ans dont 5 avec sursis, reconnu comme guetteur
  • Didier Dubreucq : 7 ans dont 5 avec sursis, suspecté d’avoir pénétré dans la chambre
  • Marc-Alexandre Boyer : 7 ans dont 5 avec sursis, présent à l’entrée de l’hôtel
  • Le fils d’Aomar Aït Khedache : 5 ans dont 4 avec sursis, chauffeur du groupe
  • Christiane Glotin : 4 ans avec sursis, accusée d’avoir joué un rôle de coordinatrice
  • François Delaporte : 3 ans avec sursis, en possession de documents suspects
  • Marc Boyer (père) : 5 000 euros d’amende, retrouvé avec une arme

Un casse à 9 millions d’euros et des séquelles durables

Ce braquage avait choqué le monde entier. Les agresseurs étaient repartis avec près de 9 millions d’euros de bijoux, dont une bague offerte par Kanye West, alors mari de la star. La plupart des objets n’ont jamais été retrouvés. Pendant son témoignage à la barre, Kim Kardashian a évoqué une peur panique et un traumatisme encore présent.

Lors de sa déposition, Kim Kardashian a déclaré avoir cru mourir. Elle a évoqué la crainte d’être violée et sa volonté désespérée de revoir ses enfants. Malgré tout, elle a dit aux accusés : « Je vous pardonne », tout en soulignant que ce pardon ne faisait pas disparaître son traumatisme.

Son apparition devant la cour a attiré plus de 500 journalistes. Kim Kardashian est arrivée en robe noire haute couture, un collier de diamants au cou et une bague qui ressemblait étrangement à celle volée en 2016. Une manière d’affirmer sa résilience, sans prononcer un mot de revanche.

Des excuses et des regrets dans le box des accusés

Plusieurs des papys braqueurs ont exprimé leurs regrets. Aomar Aït Khedache, presque muet, a fait lire une lettre par son avocate : « Je regrette beaucoup. Je demande pardon. » Yunice Abbas, atteint de Parkinson, a lui aussi présenté ses excuses en déclarant : « J’assume ce que j’ai fait. »

Le tribunal a pris en compte l’âge avancé et l’état de santé de plusieurs prévenus. Certains sont malades, d’autres suivent des traitements lourds comme la chimiothérapie. Cela a pesé lourd dans le choix de ne pas les incarcérer, malgré la gravité de l’affaire.

Le président de la cour a parlé de peines « pensées à distance des faits » et d’une volonté de ne pas incarcérer des personnes fragiles. Il a rappelé que les victimes avaient été marquées durablement, même si les accusés n’avaient pas usé de violence physique.

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