Une victoire qui ressemble à une revanche
Le sacre de Fatima Bosch restera l’un des moments marquants de cette édition. La jeune femme de 25 ans a été au cœur d’une polémique internationale après avoir été publiquement critiquée par Nawat Itsaragrisil, directeur de Miss Univers Thaïlande. Lors d’une réunion filmée, celui-ci l’a accusée de manquer d’implication dans la promotion du pays hôte avant de la qualifier d’« idiote ».
« Le monde doit être témoin de cela, car nous sommes des femmes indépendantes et nous devons faire entendre notre voix », a déclaré Fatima Bosch aux journalistes après avoir quitté la salle.
Ses propos ont fait réagir jusqu’à la présidente du Mexique, qui a salué son attitude jugée exemplaire. L’incident, devenu viral, a donné à cette finale une charge émotionnelle rare. Le public comme les médias ont vu dans sa victoire un symbole fort de résilience.
Une finale survoltée en Thaïlande
À l’Impact Arena de Pak Kret, l’ambiance était électrique. Plus de 120 candidates étaient rassemblées pour cette 74e édition du concours. Tenues argentées, chorégraphies bien rodées et mises en scène impressionnantes ont rythmé l’ouverture.
Les trente demi-finalistes ont été révélées après le Preliminary Show, où les participantes s’étaient illustrées en costume national, en maillot de bain ou en robe de soirée. La Française Ève Gilles, appelée en tout dernier, a fait une entrée remarquée grâce à sa présence scénique et son look signature.
Ève Gilles signe un parcours solide

Pour Ève Gilles, cette aventure marque une étape importante. Déterminée depuis son arrivée en Thaïlande, elle a enchaîné les prestations soignées, notamment avec son costume national inspiré de Jeanne d’Arc. Maillot blanc, longue robe fourreau, cheveux courts assumés : chaque apparition a suscité de nombreux commentaires en ligne.
La Miss France 2024 termine dans le top 30, un résultat honorable dans une compétition aussi exigeante. Seule Française qualifiée plus haut : Ophély Mézino, Miss Guadeloupe, qui atteint le top 12 après un passage très applaudi en maillot de bain puis en robe de soirée.
La route vers la couronne s’arrête pour les Françaises
Le jury a finalement retenu un top 5 composé de la Thaïlande, des Philippines, du Venezuela, de la Côte d’Ivoire et du Mexique. Après une série de questions portant sur l’émancipation féminine, Fatima Bosch a émergé comme favorite. Sa maîtrise scénique, mais surtout sa capacité à porter un message engagé, ont convaincu jusqu’à la dernière minute.
La France n’a donc pas décroché de podium cette année, mais les performances d’Ève Gilles et d’Ophély Mézino montrent que les représentantes françaises restent parmi les candidates les plus suivies du concours.
Une édition marquée par les rebondissements
Chutes spectaculaires, polémiques, démissions de membres du jury, interventions politiques : Miss Univers 2025 n’aura laissé personne indifférent. Malgré les tensions, la compétition confirme son influence mondiale et son évolution vers des thématiques plus sociales, où la prise de parole compte autant que la prestation scénique.
La prochaine édition est déjà annoncée pour 2026, à Porto Rico. D’ici là, Fatima Bosch débutera son année de règne, faite de projets internationaux, de prises de parole publiques et d’un rôle devenu très médiatisé.
Pour Ève Gilles, le top 30 marque une belle fin de parcours, saluée par ses fans et largement commentée sur les réseaux. Une étape de plus dans une année où elle aura été l’une des Miss France les plus visibles de sa génération.








