À Marseille, un locataire Airbnb se retrouve au centre d’une polémique après avoir été facturé 300 euros par la propriétaire du logement pour une simple tache de gel douche. Cette histoire, partagée sur X, a rapidement pris de l’ampleur, atteignant des millions de vues et devenant un sujet brûlant sur les réseaux sociaux.
Un conflit qui dépasse le simple litige locatif
L’affaire a commencé lorsqu’un jeune étudiant rennais, nommé Ewen, a loué un appartement sur Airbnb pour une semaine de vacances à Marseille. Tout semblait se dérouler sans encombre jusqu’à ce que, quelques jours après son départ, il reçoive un message inattendu de la plateforme Airbnb. La propriétaire du logement l’accusait d’avoir causé des dommages au mobilier en laissant un gel douche ouvert, lequel aurait laissé une tache dans un tiroir de la salle de bain.
La propriétaire a expliqué, avec des photos à l’appui, que le tiroir du meuble était irrémédiablement taché et qu’il était impossible de remplacer uniquement le tiroir endommagé. Elle a donc fait appel à un artisan pour évaluer les coûts de réparation, qui s’élevaient à 290 euros. Elle a demandé au locataire de payer cette somme pour couvrir les frais, justifiant ainsi la facture de 300 euros envoyée par Airbnb.
Ewen, cependant, a refusé de payer, estimant que la demande était totalement disproportionnée pour une simple tache de savon. Il a exprimé son désaccord sur son compte X, où il a publié des captures d’écran des échanges avec la propriétaire. Son message est rapidement devenu viral, dépassant les 20 millions de vues en quelques jours.
Airbnb intervient suite à la polémique
La situation a attiré l’attention de la plateforme Airbnb, qui a rapidement réagi pour tenter de désamorcer la crise. Après avoir examiné les informations disponibles, Airbnb a informé Ewen qu’il ne serait pas tenu de payer les 300 euros réclamés par la propriétaire. Cette décision a été saluée par de nombreux internautes qui ont suivi l’affaire avec attention.
Cependant, la propriétaire ne l’entendait pas de cette oreille. Elle a continué à contester la décision de la plateforme, affirmant que le dommage était réel et qu’elle méritait d’être dédommagée. Ce bras de fer a alimenté les discussions sur les réseaux sociaux, où les avis étaient partagés.
L’histoire d’Ewen a provoqué une vague de réactions de la part d’autres utilisateurs d’Airbnb, certains partageant leurs propres expériences de conflits similaires avec des hôtes. Plusieurs internautes ont dénoncé des pratiques qu’ils considèrent comme abusives, notamment des demandes de dédommagements exagérées pour des dommages mineurs. Certains ont même recommandé de mettre en place des procédures plus strictes pour documenter l’état des lieux lors de la prise de possession d’un logement sur Airbnb, afin d’éviter de telles mésaventures.
Cette affaire a également suscité des discussions plus larges sur la protection des locataires dans le cadre des locations temporaires. Alors que la plateforme Airbnb dispose d’un programme de protection appelé « AirCover », qui peut indemniser les propriétaires en cas de dommages causés par un locataire, le processus pour déterminer la responsabilité et la légitimité des réclamations peut parfois sembler opaque ou biaisé.
Dans le cas d’Ewen, la mobilisation massive sur les réseaux sociaux a probablement joué un rôle clé dans la résolution rapide de son litige. Cependant, pour d’autres locataires qui n’ont pas la même audience en ligne, les résultats pourraient être très différents.