Un homme accusé d’avoir décapité ses parents chante du Tina Turner après avoir été abattu par la police

Le 9 juillet 2024, Joseph Brandon Gerdvil, un homme de 41 ans, a été arrêté pour le meurtre de ses parents, Ronald Walter Gerdvil, 77 ans, et Antoinette Gerdvil, 79 ans, dans leur domicile situé à San Juan Capistrano, en Californie. Selon les autorités du comté d’Orange, cet événement macabre a pris une tournure encore plus troublante lorsque Gerdvil a commencé à chanter « What’s Love Got to Do With It » de Tina Turner après avoir été abattu par un adjoint du shérif.

Une scène de crime horrifiante

Tout a commencé lorsqu’un cousin de Gerdvil a reçu des photos choquantes de la mère de ce dernier, couverte de sang. Le cousin, inquiet, a immédiatement contacté les autorités vers 7h30 du matin pour signaler une possible agression domestique. Il a également informé les forces de l’ordre que Gerdvil souffrait de troubles mentaux et avait déjà montré des comportements violents par le passé.

Peu après, un autre appel au 911 a été reçu d’un employé d’entretien du même quartier résidentiel, qui a signalé être poursuivi par un homme ensanglanté armé d’une fourchette. Cet homme, identifié plus tard comme étant Gerdvil, a ensuite volé une voiturette de golf et s’est enfui dans une direction inconnue.

Lorsque les adjoints du shérif sont arrivés sur les lieux, ils ont découvert une scène de crime particulièrement atroce. À l’intérieur de la maison mobile des Gerdvil, les corps des deux parents, ainsi que celui de leur chien, ont été retrouvés. L’un des adjoints a rapporté à la centrale : « Il y a une tête sur le comptoir », décrivant ainsi la gravité de la situation.

La confrontation avec les forces de l’ordre

Gerdvil a été localisé peu de temps après sur une piste cyclable, où il a de nouveau été confronté à un officier des services communautaires du département du shérif. Lors de cette rencontre, Gerdvil a lancé une pelle contre le véhicule de l’officier avant de reprendre la fuite à bord de la voiturette de golf.

Les images capturées par la caméra corporelle des policiers montrent la suite des événements. Gerdvil, vêtu de vêtements imbibés de sang, est aperçu tenant un objet métallique, ignorant les ordres des policiers de déposer son arme. Alors qu’il avançait vers un adjoint, celui-ci a ouvert le feu à cinq reprises, atteignant Gerdvil qui s’est ensuite effondré au sol.

Malgré ses blessures, Gerdvil a continué à parler et à chanter, criant « Je t’aime » et demandant aux policiers de « l’achever ». Il a également prononcé des paroles troublantes telles que « Je suis désolé, vous allez devoir mourir » avant de commencer à chanter « What’s Love Got to Do With It » de Tina Turner, suivi de « I Just Called to Say I Love You » de Stevie Wonder, alors que les policiers lui prodiguaient les premiers soins.

L’enquête en cours

Gerdvil a été transporté à l’hôpital dans un état grave, mais stable, et a été placé en détention pour deux chefs d’accusation de meurtre. Il reste sous surveillance médicale au moment des derniers rapports. Si reconnu coupable, il risque la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.

Cet incident a déclenché une enquête approfondie menée par le bureau du procureur du comté d’Orange concernant la fusillade impliquant les policiers, tandis que l’unité des homicides du département du shérif du comté d’Orange poursuit ses investigations sur les meurtres des parents de Gerdvil.

Cet épisode tragique met en lumière les défis complexes auxquels sont confrontées les forces de l’ordre lorsqu’elles doivent gérer des individus souffrant de troubles mentaux graves, tout en soulignant les conséquences parfois dramatiques de ces situations. L’affaire Gerdvil interroge sur les protocoles d’intervention en cas de crise mentale et sur la manière dont ces situations pourraient être mieux gérées pour éviter des issues fatales.