L’histoire de Carly Gregg, une adolescente de 15 ans condamnée pour le meurtre de sa mère, est une tragédie qui continue de choquer les États-Unis. Le 19 mars 2024, Carly, alors âgée de 14 ans, a commis l’irréparable en tuant sa mère, Ashley Smylie, dans leur maison du Mississippi. Cet acte macabre a été capturé par des caméras de surveillance, révélant une scène bouleversante : Carly, arme à la main, tirant froidement sur sa mère. Ce drame familial a mis en lumière des tensions cachées et des troubles psychologiques qui ont contribué à cet événement tragique.
Que s’est-il passé ?
Le 19 mars 2024, Carly Gregg, jeune adolescente de 14 ans à l’époque, a abattu sa mère de plusieurs balles. Les images de vidéosurveillance montrent Carly entrant dans la maison, tenant discrètement une arme derrière son dos, avant de tirer sur sa mère, une professeure de mathématiques respectée dans sa communauté. Ashley Smylie, 40 ans, a été tuée sur le coup. Après cet acte, Carly a tenté de dissimuler son crime en envoyant des messages depuis le téléphone de sa mère, cherchant à attirer son beau-père dans un piège mortel. Heureusement, celui-ci a survécu à une tentative de meurtre.
Le procès de Carly a révélé une vie cachée marquée par des comportements troublants. Consommant régulièrement de la marijuana et utilisant des téléphones jetables, l’adolescente avait un quotidien secret que ses parents ignoraient en grande partie. Un ami de Carly, inquiet pour son bien-être, a alerté les autorités sur ses comportements autodestructeurs. Ce témoignage a été crucial pour comprendre le contexte qui a précédé le meurtre.
Les experts médicaux ont également mis en avant l’état mental instable de Carly. Lors du procès, elle a choisi de plaider la folie, affirmant qu’elle n’était pas dans un état mental normal au moment du crime. Des sautes d’humeur importantes, des hallucinations et des troubles dissociatifs ont été évoqués par ses avocats pour justifier son comportement. Cependant, d’autres experts ont souligné des incohérences dans son récit, notamment l’absence d’hallucinations mentionnées lors de son arrestation.
Le psychiatre ayant évalué Carly a affirmé que l’adolescente était en pleine crise psychotique au moment du meurtre. Ses troubles mentaux étaient exacerbés par les médicaments qu’elle prenait, contribuant à ses comportements erratiques. Cependant, cette version a été contestée par d’autres spécialistes, qui ont mis en avant des contradictions dans son comportement post-crime, notamment l’envoi de SMS réfléchis visant à piéger son beau-père. Cette planification méthodique a remis en cause la thèse de la folie pure, certains qualifiant même son acte de « diabolique ».
Le beau-père de Carly, Heath Smylie, a témoigné lors du procès, décrivant la jeune fille comme une « adorable petite fille » avant le drame. Il a souligné que Carly ne semblait pas se souvenir des événements et qu’elle était totalement méconnaissable au moment de son arrestation. Heath continue de parler régulièrement avec Carly, affirmant que leur relation reste « bonne », malgré l’horreur des faits.
Ce témoignage poignant met en lumière les conséquences tragiques de cet acte sur la famille, qui doit faire face à la perte d’un être cher tout en essayant de comprendre ce qui a conduit Carly à un tel geste.
Le 20 septembre 2024, Carly Gregg a été reconnue coupable de meurtre au premier degré, de tentative de meurtre et de falsification de preuves. Elle a été condamnée à la prison à vie, sans possibilité de libération conditionnelle. Ce verdict, bien que prévisible, laisse planer un sentiment de tristesse et de regret. Comment une jeune fille, décrite comme « adorable » par son beau-père, a-t-elle pu en arriver à un tel extrême ? La réponse, sans doute, réside dans un mélange de troubles mentaux non traités et d’une dynamique familiale dysfonctionnelle.