1 gorille Vs 100 hommes, qui gagne ?

Internet adore les débats débiles, et celui-ci coche toutes les cases : un combat entre un gorille adulte et cent hommes moyens. Sans armes. À mains nues. Le genre de question qui divise une soirée entre potes, les réseaux sociaux, et même des scientifiques qui ne pensaient jamais devoir y répondre un jour. Alors, qui gagne réellement ce duel improbable ?
Gorille Vs hommes

Un face-à-face aussi absurde que fascinant

Un gorille dos argenté, c’est pas juste un gros singe marrant au zoo. C’est une bête de 180 kilos, capable de soulever plus de 800 kg, avec des bras plus gros que tes jambes, et des canines de 6 centimètres. Côté puissance, c’est entre 5 et 10 fois la force d’un humain moyen. Il peut courir à 40 km/h, grimper, sauter, frapper, mordre… et surtout, il encaisse comme un boss de fin dans un jeu vidéo.

Sa mâchoire peut broyer un os humain sans effort. Sa simple claque peut t’envoyer en orbite. Et contrairement à ce que certains espèrent, il n’est pas lent ni paresseux. Il est juste calme. Jusqu’à ce qu’il décide que t’es une menace.

Le gorille n’est pas agressif par nature. Il préfère éviter le combat. Mais s’il se sent acculé ou provoqué, il entre dans un mode furie totale. Et là, bonne chance. La première ligne humaine est pulvérisée en quelques secondes. Trois hommes ? Quatre ? Huit ? Ils volent comme des mannequins IKEA dans une tornade.

Les 100 hommes, la force du nombre

En face, on a cent mecs. Pas des marines. Pas des judokas. Juste des gars normaux. Tu, moi, Kevin du lycée, Rachid de la salle de sport et 96 autres humains « moyens ». Si ces hommes coordonnent leurs attaques, s’ils acceptent de sacrifier les premiers rangs pour affaiblir la bête, s’ils ont un plan… peut-être qu’ils ont une chance.

La vraie faiblesse, ce n’est pas le gorille. C’est le groupe. La panique, le manque de stratégie, les cris, les hésitations. Sur les cent, combien ont déjà vu un gorille en vrai ? Combien oseraient s’approcher ? Une fois la violence du premier contact encaissée (spoiler : personne ne l’encaisse), l’organisation explose.

Et sans organisation, le surnombre ne sert plus à rien. Le gorille les affronte par petits groupes désordonnés. Et à chaque fois, il gagne. Un mec prend un coup, trois autres reculent. Le chaos s’installe. La peur fait le reste.

Certains misent sur l’endurance. Le gorille ne tiendrait pas sur la durée. C’est vrai, il n’est pas infatigable. Mais il lui faudrait à peine une minute pour faire tomber 30 mecs. Même fatigué, il reste plus dangereux qu’un joueur de rugby énervé. Et il encaisse toujours mieux qu’un humain lambda.

Le facteur terrain : un détail qui change tout

Dans une arène, en terrain dégagé, les humains ont un avantage : ils peuvent encercler. En forêt ou dans l’habitat naturel du gorille, l’animal devient invisible, imprévisible et encore plus redoutable. Il peut surgir, frapper, disparaître. Là, même 100 hommes ne voient rien venir.

Le scénario le plus réaliste ? Le gorille ne se bat pas. Il fuit. Il escalade, il se planque, il s’éloigne. Parce qu’il n’a aucune raison biologique de se battre. Il ne chasse pas, il ne mange pas de viande. Il ne se bat pas pour le plaisir. Et il sait qu’un affrontement, même gagné, peut le blesser — et ça, dans la nature, c’est souvent synonyme de mort.

Alors, qui gagne ?

Si c’est un combat organisé, structuré, avec des humains prêts à mourir, peut-être que les 100 l’emportent. Mais avec des pertes massives. Dans 99 % des cas, l’animal fait un carnage avant d’être maîtrisé, si tant est qu’il le soit. Et s’il a une issue pour fuir, il n’y aura même pas de combat.

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